« Nous aurions besoin de passer un autre cap pour le podium, donc je dois continuer à progresser, mais je sens que la base est assez élevée, très élevée. » Takaaki Nakagami.
Le report du début de la saison 2020 de MotoGP a permis aux pilotes blessés de récupérer de leurs lésions. Et certains en avaient bien besoin, à l’image de Marc Marquez. C’était également le cas de Takaaki Nakagami.
Opéré d’une épaule qui souffrait de « dégâts sévères » fin octobre 2019, le Japonais ne se disait qu’à « 55-50 % » de sa condition physique début février, aux essais hivernaux de Sepang (23e). Il avait du mal à enchaîner les tours, à être performant. « Au test de Sepang, je n’étais pas en forme j’étais à moins de 60%. Mais deux semaines plus tard on est allés au Qatar et j’ai commencé à sentir les limites de la moto », explique-t-il sur MotoGP.com.
Les progrès n’ont pas tardé à être remarqués, et Takaaki Nakagami a terminé le test de Losail au 8e rang. Ses espoirs pour la course étaient donc élevés. « À la fin du test du Qatar je sentais que je pouvais me battre pour le top-5 ou top-6 du Grand Prix. C’était notre objectif. Nous aurions besoin de passer un autre cap pour le podium, donc je dois continuer à progresser, mais je sens que la base est assez élevée, très élevée. »
La Honda RC213V que Takaaki Nakagami a récupéré – le modèle 2019 utilisé par les pilotes officiels l’an dernier – semble lui convenir. « Du côté de Cal j’entends des difficultés au sujet de la moto de 2020, mais nous n’avons pas le temps de nous inquiéter de ce qu’il se dit de l’autre côté du box. Je sens qu’il y a plus de potentiel avec la moto de 2019 qu’avec celle de 2018. Il y a des points positifs, pas partout, mais nous pouvons être rapides. »
Il faudra encore attendre quelques semaines avant de pouvoir vérifier ces dires. L’épidémie de coronavirus paralyse le championnat MotoGP, mais le Japonais continue de se préparer en attendant la reprise. Les Grands Prix reportés promettent une fin d’année 2020 très chargée. « Il semble qu’octobre et novembre vont être très intenses. Ça n’est jamais arrivé avant ! Ce sera dur pour tout le monde. Mais je n’y pense pas, parce que ce sera dur pour tout le monde, avec des différences de fuseaux horaires. Il faudra être bien préparé, pas seulement avec l’entraînement mais aussi en termes de santé physique : bien dormir, bien manger. C’est la seule façon de rester en forme. »
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