De la levée de la suspension à la perte de sa place en MotoGP, voici les différents scénarios qui peuvent affecter Andrea Iannone après sa suspension provisoire pour dopage.
Contrôlé positif à une substance interdite lors d’un test urinaire effectué pendant le Grand Prix de Malaisie, Andrea Iannone se dit « totalement tranquille » face à la situation. Convaincu que la contre-analyse qu’il souhaite mener – c’est son droit – va l’innocenter, l’Italien a « pleine confiance quant à une conclusion positive dans cette affaire ».
Pour réclamer la levée de sa suspension, pour l’instant provisoire, Andrea Iannone doit présenter un écrit à la Cour disciplinaire international de la Fédération internationale de motocyclisme (FIM), dans un délai de 15 jours à compter de la date de réception de la notification de sa suspension. Il peut aussi passer par le Tribunal arbitral du sport.
Si l’issue de l’affaire est effectivement positive pour lui, alors le pilote Aprilia pourra reprendre la piste avec ses camarades du MotoGP. Mais il est lancé dans une course contre-la-montre, car le processus pourrait prendre plusieurs semaines ou mois. Or, les essais hivernaux de Sepang débutent le 7 février 2020, et le Grand Prix du Qatar le week-end du 8 mars. Même provisoire, sa suspension l’interdit d’y participer.
Et si celle-ci venait à se confirmer, alors Andrea Iannone serait mis sur la touche. Cela obligerait l’Aprilia Racing Team Gresini à lui trouver un remplaçant. Le premier nom qui vient à l’esprit est celui de Bradley Smith, actuel pilote d’essais du constructeur italien.
Iannone « totalement tranquille » face aux accusations de dopage