Rabat : « Être avec Zarco me donne des ailes »



Sa nouvelle Ducati, ses objectifs, son coéquipier : la situation de Tito Rabat change du tout au tout en 2020. De quoi lui permettre de viser des places dans le top-10, espère-t-il. 

Bien qu’il soit le seul pilote MotoGP à avoir signé son contrat pour 2021 dès 2019, Tito Rabat n’aborde pas la saison 2020 sans pression. Il croit au contraire avoir « besoin de bons résultats », de prouver certaines choses. Parce que « ce championnat change de plus en plus. Rien n’est assuré. », opine-t-il dans Marca. Mais aussi parce que depuis son arrivée en MotoGP, il n’a jamais fait mieux que 7e en course (GP d’Argentine 2018) et 19e au championnat (2017 et 2018).

Il parle de 2019, terminé avec 23 points marqués, comme de sa deuxième pire année en catégorie reine. « Je revenais de blessure, les pneus ne me donnaient aucune confiance en entrée de virage. Pendant un an ça a été difficile de prendre du plaisir sur la moto. Mais globalement, je n’ai jusqu’à présent jamais eu une bonne année en MotoGP ».

Le champion du monde Moto2 ne baisse toutefois pas les bras. Il effectuera en 2020 sa cinquième campagne en catégorie reine. Avec une ambition : gagner à nouveau. « J’ai le rêve de pouvoir arriver à gagner des courses, et même de pouvoir être à la lutte pour le titre. C’est pour ça que je continue à rouler, parce que j’aime ça. Je continue de rouler parce que je rêve de gagner des courses et de lutter pour le titre. »

La victoire, oui, mais pas en 2020. Pour le moment, il se voit plutôt à la bagarre pour des places dans le top-10. « Il faut être réalistes, mais je crois que nous avons de vraies chances d’être dans le groupe du 5e au 12e. S’il ne se passe rien de particulier il sera difficile de lutter pour les podiums et les victoires, mais nous pouvons être dans ce groupe. »

Une opinion qui découle de ses premiers essais à Sepang, début février, où il s’est senti plus à l’aise qu’auparavant au guidon de sa Desmosedici. « Au contraire de ceux qui disent que les nouveaux pneus désavantagent Honda et Ducati, avec eux je peux entrer en virage sans être sur la défensive. Maintenant la roue arrière a du grip, je peux me centrer sur le pilotage. Je peux piloter en confiance. »

En Malaisie, il avait pour la première fois à ses côtés Johann Zarco. Une arrivée qui le tire vers le haut. « Ça me motive beaucoup. J’ai eu beaucoup de coéquipiers, comme Mika Kallio, Pol Espargaro, Marc Marquez… grâce auxquels j’ai appris parce qu’ils étaient rapides. Ça me manquait un peu, d’avoir près de moi un pilote qui a lutté pour gagner des courses en MotoGP, qui a obtenu des podiums ou des poles, qui a presque gagné dès sa première course, qui a été une référence. À moi ça me donne des ailes, parce que je ne me vois pas aussi loin. »

Le recrutement de Johann Zarco fait aussi partie des facteurs qui ont permis à Reale Avintia Racing de passer un cap en termes de soutien fourni par Ducati, à la fois technique et personnel. Mais le Français a un contrat avec l’usine Ducati, tandis que celui de son coéquipier est avec Reale Avintia. « L’équipe me dit que nous aurons le même matériel, fait savoir Tito Rabat. Raúl Romero et Rubén Xaus me disent qu’ils vont se battre pour que ce soit le cas. »

Stay tuned !
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Zarco-Rabat version 2020, premières images !

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[…] de Johann Zarco chez Reale Avintia Racing (qui allait devenir Esponsorama Racing) lui « donnait des ailes ». Elle s’était accompagnée d’un renforcement du partenariat Avintia-Ducati, qui lui […]