Alex Rins l’a dit : il veut être vice-champion du monde MotoGP en 2019 (lire ici). Tout a changé si vite qu’on a encore du mal à l’assimiler, mais oui, il fait désormais partie des cadors de la catégorie reine.
Alex Rins avait terminé 2018 très fort (4 podiums sur les 5 dernières courses), et a bien débuté 2019 en gagnant dès la troisième course de l’année aux Amériques. Mais « ce n’est pas parce que j’ai gagné à Austin que tout a changé dans ma manière d’aborder le travail, assure-t-il. J’agis de la même manière. Je poursuis d’arrache-pied mon travail avec l’équipe pour améliorer la moto et la rendre encore plus compétitive. »
La méthode Rins, donc. Arrivé en MotoGP en 2017, le pilote Suzuki a connu des blessures et des moments difficiles, puis a finalement trouvé sa voie sur la GSX-RR. Il est actuellement 4e du championnat avec 26 points de retard sur le 2e, Andrea Dovizioso, et ce malgré deux résultats blancs lors des deux dernières courses.
Deux chutes qui n’atteignent pas sa confiance : « Au fil des courses, j’apprends à devenir encore plus rapide. L’important, c’est aussi la confiance en soi. Être sûr de soi-même dans tout ce que l’on fait. C’est avec l’expérience que l’on avance, lorsque l’on rencontre de nouvelles situations quand on bataille en piste avec les autres pilotes. On avance peu à peu. Au final, c’est de l’apprentissage en permanence. »
Et dans son sillage arrive désormais un nouveau venu : son coéquipier Joan Mir. L’Espagnol commence déjà à se faire une place dans le top-10. « Joan découvre le MotoGP cette saison et il est évident qu’il ne peut pas être aussi rapide que l’était Andrea Iannone l’an passé. Cela viendra avec le temps. Il progresse vite. Il a du talent. Je pense que progressivement, il viendra investir le groupe de tête », prévient-il.