« Ça a changé tous mes plans » : alors que Valentino Rossi a besoin de courses pour décider de la suite de sa carrière sportive, le report des premiers Grands Prix de l’année retarde l’échéance.
La saison 2020 de MotoGP sera-t-elle la dernière de Valentino Rossi ? Cette question fait partie de celles qui animeront l’année. Vétéran du peloton (41 ans), en manque de résultats (7e du championnat en 2019) et poussé par la nouvelle génération (Alex Rins, Fabio Quartararo, Joan Mir…), le nonuple champion du monde s’interroge.
Pour trouver la bonne réponse, il dit avoir besoin de disputer des Grands Prix et juger de son niveau de compétitivité. Problème : l’épidémie de coronavirus paralyse le championnat. Les quatre premières épreuves en date ont été annulées ou reportées, et de sérieux doutes planent quant à la tenue des courses prévues en mai. La saison 2020 ne pourrait commencer qu’au mois de juin. À l’origine, c’est à cette période que Valentino Rossi devait savoir de quoi serait fait son avenir.
Cette situation bouscule son programme, ainsi qu’il l’a expliqué ce dimanche à Sky Sports : « Ça a changé tous mes plans. Il faudra voir quand nous pourrons commencer à rouler. Il semble que c’est parti pour être long. Concernant ma décision, j’espérais pouvoir la prendre après la première partie de la saison, mais maintenant tout varie. J’aimerais avoir plusieurs courses pour savoir si je peux être compétitif. Ce serait important. »
La situation restant imprévisible, difficile de s’orienter aujourd’hui. Le calendrier a déjà été modifié et risque de l’être encore. « Il sera important de faire le maximum de courses, mais ce n’est pas fondamental si nous n’en faisons pas 20 », indique-t-il. Tout est entre les mains des organisateurs. « Peuvent être organisées plusieurs manches, comme en Superbike. Le minimum pour que ce soit un championnat est de 13, et avec le format actuel cela peut être suffisant. Nous verrons ce que dit Ezpeleta et comment ça se passe avec le virus. »
La situation sanitaire oblige le pilote italien à rester confiné chez lui. Son pays, l’Italie, est le 2e plus touché au monde (53 578 cas, 4 825 morts). « Ici, à Tavullia, la situation est difficile, s’inquiète-t-il. Malheureusement, beaucoup de personnes vont mal. À Pesaro. Il faut tenir le coup et espérer que cela passe. J’envoie mon soutien aux gens de Bergame et de Brescia. J’ai vu des images horribles, on dirait une zone de guerre. »
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