Franco Morbidelli va être prolongé chez Petronas Yamaha en 2021. Il y sera rejoint par son mentor, Valentino Rossi, si l’Italien décide de poursuivre sa carrière. Le champion du monde Moto2 2017 a livré son ressenti à Gpone. Synthèse.
2021 : « Je n’ai aucun contrat pour le moment, mais je suis ok. J’ai pleinement confiance dans les personnes qui travaillent pour moi et avec moi, et en celles pour qui je travaille, comme Lin (Jarvis), Razlan (Razali), Wilco (Zeelenberg). Je suis chanceux de travailler avec de si bonnes personnes qui croient en moi et, par conséquent, je crois aussi beaucoup en eux. »
Rossi comme coéquipier : « Rien que d’y penser, ça me donne des frissons. J’ai rencontré Valentino quand j’avais 13 ans et je n’y aurais jamais cru. L’idée ne m’a jamais traversé l’esprit, et maintenant, c’est une possibilité. Il va choisir, et si ça arrive, je serai très heureux. »
Un coéquipier différent : « C’est un ami. Nous nous connaissons depuis longtemps, nous nous entraînons ensemble et nous vivons dans le même village. Beaucoup des choses que je sais, la plupart, ont été apprises de lui. Ce sont des choses qui rendent notre relation différente de celle que j’ai avec Fabio (Quartararo). »
Amis, coéquipiers et adversaires : « Cela ne changera pas le fait que nous allons rouler l’un contre l’autre. Les facteurs mentionnés jouent sur notre relation mais pas la compétitivité en piste. Je ne le vois pas qu’en MotoGP mais aussi au Ranch. Je me suis battu contre lui plusieurs fois là-bas, et aussi en championnat du monde, et je sens que j’ai le même niveau de compétitivité avec lui que lui avec moi. C’est bien parce que, quand deux amis se battent, parfois un conflit peut émerger, mais si l’amitié résiste, alors la compétition devient aussi bonne sans perte d’agressivité.
Je ne dis pas que je veux battre Vale plus que quand je veux battre Quartararo, mais le faire procure deux sensations différentes, et je ne dis pas que l’une est meilleure ou l’autre pire. Il y a une profonde amitié qui me lie à Valentino et c’est ça qui fait la différence. »
Être son dernier coéquipier avant la retraite : « Je ne le souhaite pas. Ce jour arrivera et je suis sur que ce sera très triste pour la moto, mais c’est la vie. Valentino a fait son chemin, il le continue et, quand ce sera la fin, je serai personnellement très triste. Je l’ai toujours vu en course, c’est là qu’est sa place. »
Penser à quitter Yamaha : « Non, parce que je n’ai jamais reçu aucune offre d’aucun autre team. »
[…] Rossi pour coéquipier ? « Les frissons rien que d’y penser » […]
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