Sachsenring, Quartararo : « Pas mon circuit fétiche »

Fabio Quartararo arrive au Grand Prix d’Allemagne en leader du mondial MotoGP. Mais l’épreuve du Sachsenring fait partie de celles où, sur le papier, il n’est pas nécessairement le favori.

Début juin, Fabio Quartararo était arrivé au circuit de Montmelo en tant qu’homme à battre sur le Grand Prix de Catalogne. Personne n’en doutait. Mais deux semaines plus tard, la donne est totalement différente au Sachsenring. Non pas que le Français ait perdu en niveau en deux semaines. Mais la piste germanique est de celles où il n’a jamais brillé au cours de sa carrière. Ni en Moto3 (chute en 2015, 23e en 2016), ni en Moto2 (13e en 2017, 9e en 2018), ni en MotoGP (chute en 2019 malgré une qualification en première ligne).

Il y a toutefois des raisons de croire que le pilote Yamaha sera dans le coup ce week-end. D’une part, la dynamique dans laquelle il se trouve – cinq poles consécutives, en bagarre devant à tous les Grands Prix, la première place du championnat. D’autre part, la tendance qu’il a cette année à briller là où on ne l’attend pas (victoire à Losail, Portimao et au Mugello). Et, à l’inverse, à rencontrer des obstacles là où il est annoncé comme favori (avant-bras douloureux à Jerez, pluie au Mans, combinaison qui s’ouvre en Catalogne).

« Grâce au travail fait durant le test en Catalogne, nous avons pu préparer un réglage pour le Sachsenring avec lequel nous sommes assez confiants. Ce n’est pas mon circuit fétiche, mais j’ai quand même hâte de commencer à rouler. Jusqu’à présent nous avons eu un bon rythme tout au long de la saison, j’en suis content et j’espère pouvoir obtenir un bon résultat ce week-end », souhaite-t-il.

La Yamaha YZR-M1 est une moto apte à performer sur le tracé sinueux du Sachsenring. Il y en a toujours eu au moins une sur le podium ces dix dernières années, à l’exception de l’édition 2016. En revanche, il faut remonter à 2009 pour voir les Bleus gagner en Allemagne. La raison : un certain Marc Marquez, invaincu depuis 2013. Et une certaine Honda, invaincue depuis 2010.

Catalogne, Quartararo : « C’était drapeau noir », mais désaccord avec la première pénalité

Partager cet article

Facebook

0

Twitter

Linkedin

0

Whatsapp

Google

Email