À Sepang pour travailler sur la Honda RC213V, Stefan Bradl ne se fie pas au classement des essais mais à la somme de travail effectué et le sérieux qui y est posé.
La première des trois journées de roulage qui attendent Stefan Bradl à Sepang vient de passer. L’Allemand, pilote d’essais Honda, a bouclé 58 tours au guidon du nouveau prototype du HRC. Un prototype plus ou moins similaire à celui déjà utilisé lors des tests MotoGP de novembre, et cela n’a rien d’anormal : « Nous avons quelques nouveautés, c’est une nouvelle moto, mais sans grands changements depuis novembre, explique-t-il à Speedweek. La base de 2020 s’est créée en novembre. »
Chronométré en 2’01.637 (classement complet ici), Stefan Bradl n’accorde pas trop d’importance aux temps. « Ce n’est pas le sujet principal. Que je sois le plus rapide, ou le troisième ou le quatrième, ce n’est pas décisif dans la bataille. Au bout du compte, il est important de travailler sur notre programme d’essais, très complet. C’est pourquoi il n’y a pas le temps de faire deux tours avec des pneus slicks et de courir après les chronos. J’aimerais le faire et voir où j’en suis, mais ce n’est pas le facteur décisif pour une équipe de test. Il est important d’être régulier et d’avoir un bon rythme. »
L’Allemand repartira de Sepang mercredi, et ne participera donc pas au test MotoGP qui a lieu du 7 au 9 février. Il lui a cependant été signifié qu’en cas de forfait de Marc Marquez, toujours en phase de convalescence, il pourrait être amené à reprendre le guidon. « C’est possible mais assez improbable. »
Son programme pour la saison 2020 est en train d’être fixé. Trois piges devraient lui être accordées – les Grands Prix d’Espagne et de Saint-Marin sont prévus, celui d’Aragon pourrait compléter la liste. Une éventuelle participation aux 8h de Suzuka est aussi discutée.
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