Le Team Suzuki Ecstar ne cache plus son positionnement sur le marché des transferts 2021 : renouveler les contrats d’Alex Rins et de Joan Mir.
Si certains en doutaient encore, c’est désormais assumé de manière transparente par les cadres de Suzuki : ils veulent effectuer la saison 2021 avec les mêmes pilotes qu’en 2019 et 2020, à savoir Alex Rins et Joan Mir. Et cette volonté ne date pas d’hier. La firme d’Hamamatsu a pris sa décision au mois d’octobre 2019, en marge du Grand Prix du Japon.
L’aveu vient du patron du Team Suzuki Ecstar, Davide Brivio, au détour d’un entretien dans La Gazzetta dello Sport, où il commente l’intérêt qui était prêté à Suzuki au sujet d’un retour de Maverick Viñales. « Il y a des moments où tout le monde parle à tout le monde. Le manager de Viñales est aussi celui de Mir, je lui ai parlé comme aux autres, confirme-t-il. Mais lors du Grand Prix du Japon, nous avons décidé que nous voulions continuer avec nos pilotes actuels. »
L’Italien écarte par ailleurs tout éventuel recrutement de son compatriote Valentino Rossi. « Lui veut une M1, et nous sommes en train de confirmer nos pilotes. » Le nonuple champion du monde a de toute façon expliqué qu’il se considérait « trop vieux » pour changer de constructeur ; s’il continue, ce sera dans le Petronas Yamaha Sepang Racing Team.
Mais avant de penser à 2021, il faut mener à bien la campagne de 2020. Et les ambitions de Suzuki sont simples : plus de podiums et un meilleur bilan global qu’en 2019. « L’objectif est de jouer le podium à chaque Grand Prix, et améliorer la quatrième place du championnat obtenue en 2019. Remporter le titre est le rêve de tous, mais c’est un championnat très difficile. Disons que nous travaillons afin de pouvoir arriver à nous battre pour le titre… »
Pour Alex Rins, il s’agira donc de monter sur le podium du classement général. Davide Brivio estime que ses deux succès, à Austin et Silverstone, vont agir comme un déclic. Il lui faut cependant gagner en régularité. « Rins a pris en confiance et en sécurité, il sait qu’il peut gagner des courses. L’année dernière il a été trop inconstant, souvent en difficulté en qualifications. Malgré cela, il a remporté deux courses et terminé quatrième du championnat. Je pense que cela peut largement être amélioré. »
Pour Joan Mir, tout reste encore à prouver mais sa courbe de progression – il jouait les tops-10 en début d’année, les tops-5 sur la fin – est prometteuse. « Il a un potentiel et un grand talent. En 2019 il a fait moins bien que ce qu’il pouvait. Je reste convaincu de sa valeur. Sa progression peut créer une concurrence saine à l’intérieur du box. »
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