Test Qatar : Entre Honda et Espargaro, la mayonnaise prend

Les premiers pas de Pol Espargaro sur la Honda RC213V se sont plutôt bien passés. L’Espagnol n’est pas dépaysé par sa nouvelle moto, et a tourné dans des chronos intéressants lors de la deuxième session du test de Losail. Les trois nouvelles journées qui arrivent cette semaine devraient lui permettre de franchir un nouveau cap.

Une adaptation en bonne voie : « La bonne chose est que je n’ai pas besoin de changer mon style de pilotage. C’est sûr que j’ai besoin de m’adapter à cette moto parce que tout est nouveau, mais pour moi le plus difficile n’est pas l’aspect physique de la moto, le châssis, le bras oscillant, etc. Ça concerne plus ce qu’on ne peut pas voir ou toucher, l’électronique, l’arrivée de la puissance. C’est différent pour chaque moto et Honda a cette accélération, cette électronique auxquelles, même si elles sont incroyables, je dois m’habituer et en tirer le meilleur, ce que je ne fais pas pour l’instant. »

De mieux en mieux : « Je m’adapte petit à petit. Nous sommes à 7 dixièmes du premier dès le deuxième jour, avec pratiquement 100 tours sur le circuit. (…) J’ai beaucoup appris dimanche, surtout sur le rythme de course. C’était le plus grand pas en avant par rapport à samedi. Samedi j’avais du mal à faire de gros 1’55, dimanche mon rythme était en petit 1’55. »

À 733 millièmes du leader : « Dimanche j’ai bien plus amélioré que les autres et c’est très important. Le chrono commence à être décent. Être à 7 dixièmes du premier en seulement deux jours, quasiment sans connaître la moto, est très positif, et je crois qu’en rythme nous ne sommes pas très loin des premiers, ce qui est aussi positif. Nous avançons petit à petit sans commettre d’erreur et chuter. Nous sommes tous très contents. »

« Lors d’un test, le chrono, être premier ou troisième pilote Honda n’est pas très important. Il y a des pilotes qui passent un pneu neuf sur la fin, d’autres ne le font pas, ou quand un pilote chute il perd en confiance pour faire un chrono mais cela ne veut pas dire qu’il ne peut pas le faire. Donc le classement ne m’importe pas trop. Ce qui est bien c’est que Stefan (Bradl) est rapide, il nous donne de bonnes informations et il est dans les cinq premiers, ce qui est génial pour pouvoir comparer. »

Losail, une mise à l’épreuve : « Commencer au Qatar fonctionne très bien pour moi parce que Honda m’a averti que ce n’était pas son meilleur circuit, tout spécialeement en test où c’est toujours un peu plus dur de prendre le rythme. En plus il m’arrive la même chose en pilotage, c’est un circuit où j’ai plus de mal qu’à Jerez, par exemple. Ce n’est pas un circuit qui s’adapte à moi. Donc pour Honda comme pour moi, faire des tours ici est important pour pouvoir progresser sur nos points faibles. Nous continuerons à pousser jusqu’à ce qu’arrivent les chutes, car elles vont arriver. »

Alberto Puig : « J’aime travailler avec Alberto, il est clair, direct… Je crois par ailleurs que c’est ce dont nous avons besoin avec aussi peu de journées d’essais. C’est l’une des choses que j’ai pris avec moi de chez KTM, que les choses soient directes, parce que ça aide quand il y a des moments de stress ou que les choses doivent aller vite. »

Mac Marquez : « Je n’ai pas parlé avec Marc depuis la présentation, mais je suppose qu’il suit tout ça et qu’il parle avec les ingénieurs. »

Test Qatar – Cliquez ici pour afficher le classement combiné

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