
Marc Marquez poursuit son retour en MotoGP, après trois mois et demi d’arrêt forcé. L’Espagnol n’est pas encore à 100 % de ses moyens, mais « être sur la moto est le meilleur entraînement possible ». Il se réjouit d’avoir pu participer au test de Sepang, « un cadeau ».
Les premières conclusions physiques après deux jours de roulage : « La vue est parfaite, sinon je ne serais pas venu, mais j’ai noté un manque de force à l’épaule ; la douleur, ou plutôt la gêne, a été stable. »
« Je suis dans une condition similaire à celles de 2018 ou 2019, parce que je me sens bien, mais j’ai commencé mon entraînement physique il y a deux semaines. Samedi je me sentais bien, et dimanche aussi quand j’ai poussé, mais pour le moment c’est impossible de tenir toute la journée à un rythme constant, vite et longtemps. J’ai roulé jusqu’à la fin, mais le matin j’ai dit à l’équipe d’arrêter car je ne pilotais pas bien. C’était mieux d’arrêter et de reprendre l’après-midi. Malheureusement il s’st mis à pleuvoir, mais être sur la moto est le meilleur entraînement possible, et c’est la première fois que j’ai pu rouler avec la nouvelle moto. »
Le test de Sepang, « un cadeau » un temps inespéré : Participer au test a été un cadeau, une chose qu’à un moment le docteur avait écarté. La vue s’est améliorée, j’ai pu débuter en 2022 et en deux semaines ça s’est réglé. Je voyais double jusqu’à la fin de l’année et je ne faisais même pas de vélo, mais tout a changé en début d’année, ma progression a avancé et j’ai commencé à faire du vélo et de la moto. Mais tu ne peux pas rattraper en deux semaines le travail qui se fait durant des mois. »
La nouvelle Honda RC213V invite à l’optimisme, mais ce n’est que le début : « Ce fut une bonne première prise de contact. La moto a eu de bons commentaires des pilotes Honda à Jerez , et ici, quand ça s’est resserré, les chronos sont sortis pour tous les pilotes. C’est positif, mais ce n’est pas la première année que ça va bien à Sepang et qu’ensuite il y a des problèmes. Je me souviens qu’en 2015 nous avions battu le record du circuit, et ensuite nous avons eu des soucis durant la saison, donc il faut y aller avec prudence, mais ça paraît bien. »
L’importance d’avoir la meilleure moto possible : « La moto a chaque fois plus d’influence, et aujourd’hui il y a beaucoup « d’égalité mécanique » entre toutes les marques. Il y a dix motos, peut-être même douze, qui peuvent gagner le mondial, ce qui n’arrivait pas en 500c. On a vu ici que les Aprilia, les Ducati, les Honda et la Yamaha avec Quartararo, elles foncent. Mais il y a chaque fois plus de choses sur les motos et tout doit être plus structuré, que ce soit le moteur, le carburant, les pneus ou l’aérodynamique. »
Direction Mandalika le week-end prochain : 1« Le test le plus difficile était celui de Sepang. C’est un circuit physique, très exigeant. Nous avons quatre jours pour récupérer et reprendre à Mandalika pour faire plus de tours avec la moto. Quand j’ai poussé ce dimanche, la vitesse était là. Samedi j’ai commis deux erreurs et je ne voulais pas en faire aujourd’hui, donc j’ai roulé plus facilement. Je veux comprendre cette moto et être à nouveau rapide, donc je suis content qu’il y ait un autre test. »
Le titre reste l’objectif : « Nous travaillons pour nous battre pour le championnat et l’état d’esprit est celui de toujours : se battre comme si c’était le premier mondial. »