Comme son coéquipier Valentino Rossi, Maverick Viñales repart du test de Valence globalement satisfait, mais en estimant qu’il faut « quelque chose en plus » dans le moteur de la Yamaha.
Habitué à dominer les essais de pré-saison, Maverick Viñales n’a pas manqué à sa réputation à Valence. Seul homme sous les 1’30 (1’29.849), il s’est montré le plus rapide du peloton MotoGP. En termes de classement, cette sortie au guidon du prototype 2020 est positive.
Pour l’Espagnol, le travail s’est avant-tout focalisé sur le nouveau moteur. Les premiers retours sont positifs. « Nous avons fait peu de kilomètres, donc ils ont beaucoup de marge de progression, souligne-t-il. Nous avons gagné 4 ou 5 km/h en vitesse de pointe. Pour un premier pas, je crois que c’est une amélioration vraiment bonne. Nous sommes encore loins, il faut quelque chose en plus mais l’arrivée de la puissance est la même, elle est douce et c’est le plus important. »
À l’image de Valentino Rossi, le pilote Yamaha ne manque pas de souligner que « ce n’est pas assez, il nous manque toujours 7 km/h pour égaler la Honda ». Il se montre donc prudent quand lui est demandé si cette M1 sera celle qui lui permettra de jouer le championnat : « Pour des courses c’est possible, mais pour le titre il faut encore beaucoup d’améliorations dans l’équipe. Il va falloir travailler dur. »
À Jerez, où le dernier test MotoGP de l’année 2019 est prévu la semaine prochaine, Maverick Viñales sera à nouveau concentré sur l’utilisation de ce nouveau moteur. « Ils doivent récolter le maximum d’informations. Mais au test de Malaisie ils apporteront sûrement beaucoup plus d’éléments concernant l’électronique et le châssis », conclut-il.