Après le Grand Prix de Thaïlande, terminé 18e, Jorge Lorenzo est au plus bas. Et attend de Honda que ses problèmes soient résolus, « pour qu’il n’y ait pas juste un pilote capable de gagner ».
Avant sa blessure estivale, Jorge Lorenzo était déjà dans une situation difficile chez Honda. Depuis son retour, les choses n’avancent guère. Il avait terminé 14e à Silverstone (+56 secondes), 14e à Misano (+47 secondes) et 20e en Aragon (+46 secondes). À Buriram, il est arrivé 18e à 54 secondes du vainqueur.
« Il n’y a rien eu de positif, en dehors de mon état physique, lâchait le Majorquin à l’arrivée. Je suis très lent et j’ai un écart de secondes trop important par rapport aux autres. Je n’ai aucune bonne sensation au freinage. À Motegi les problèmes seront toujours là, nous n’essaierons rien qui pourrait nous faire progresser significativement. Ici jai terminé pire qu’en Aragon, et ce n’est pas bien. »
Certes, son état physique – il est encore convalescent – ne l’aide pas, mais il n’y a pas que cela. Jorge Lorenzo se plaint d’un moteur trop puissant, qui le met en peine dans les virages. « La limite est créée par le moteur, qui est le principal problème, répète-t-il. Il serait intéressant que Honda se concentre sur l’amélioration de ces problèmes générés par le moteur dans les virages, pour qu’il n’y ait pas seulement un pilote capable de gagner des courses. »
Avant le Grand Prix de Thaïlande, le pilote Honda avait déjà livré des explications quant à cette situation. Nous vous remettons ses propos ci-dessous :
« Il est clair qu’en gagnant de la puissance, nous avons des problèmes dans les virages. Mais en essayant la nouvelle moto à Jerez, j’ai vu que quelque chose me manquait dans les virages. Je l’ai dit aux ingénieurs, mais il était peut-être trop tard pour trouver une solution, et nous devions rouler avec ce moteur. Honda travaille maintenant pour conserver la puissance – un vrai avantage sur cette moto –, tout en résolvant ce problème dans les virages pour l’an prochain.
Comme vous le savez, Marc a un style de pilotage spécial, très agressif et fort sur les freins, et la moto avait besoin de cela pour mieux convenir à Marc. Marc arrive à tirer profit de cette puissance sans perdre beaucoup dans les virages. La moto offre ces sensations aux pilotes et il faut savoir rouler comme Marc pour en tirer le maximum.
C’est normal qu’Honda suive la voie du pilote le plus rapide. Mais Honda, en tant que grande usine, a le potentiel de satisfaire un peu tous les pilotes. Pas dans tous les domaines, mais dans de nombreux, je crois. Donc espérons cela pour l’an prochain. »
Classement MotoGP après Buriram (15/19) : 1. Marquez 325, 2. Dovizioso 215 (-110), 3. Rins 167 (-158), 4. Viñales 163 (-162), 5. Petrucci 162 (-163), 6. Rossi 145 (-180), 7. Quartararo 143 (-182), 8. Jack Miller 119 (-206), 9. Crutchlow 102 (-223), 10. Morbidelli 90 (-235)… Classement complet ici
Ok le style de Marquez convient à la moto et vice et versa, mais de là à terminer aussi loin, tu crois pas que t’abuses Jorge? Il est débile ce mec. Il veut une bécane sur mesure, presque sans faire d’effort pour changer son style de pilotage. Il devrait retourner chez Yamaha.
« sans changer son style »
[…] Le Grand Prix de Thaïlande a encore été un week-end difficile pour Jorge Lorenzo. Il a coupé la ligne d’arrivée 18e, 54 secondes après le vainqueur, son propre coéquipier Marc Marquez. « Il n’y a rien de positif, en dehors de mon état physique », résumait-il dimanche (lire ici). […]
ok la moto n’est pas a son gout, mais finir 18 derrière KTM et Aprilia, la honda doit être un peu meilleur quand même!, je pense qu’il ne force pas trop, pour se faire virer par Honda et toucher de l’argent!
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