Johann Zarco s’est adjugé le 10e temps de la séance d’essais en Thaïlande à un peu plus d’une demi-seconde seulement de la référence établie par Marc Marquez. Le Français espère bien se qualifier samedi matin et marquer des points en Sprint.
La journée. « Je suis très content parce que depuis quelques courses, il y avait la possibilité d'aller en Q2, mais on l'a ratée, presque comme si on n'y croyait pas ou on y croyait trop tard. J'ai annoncé depuis hier qu'il y avait moyen de le faire et qu'il fallait y arriver. C’était chaud, mais c'est passé. Et pour une course comme la Thaïlande, passer directement en Q2 permet de faire une économie d'énergie et nous donne une chance de faire une belle qualification. On a passé encore un cap en termes de contrôle de la moto, surtout entre le matin et l'après-midi. Je m'attendais à être plus à l'aise en FP1, mais finalement ce n’était pas si bien. En n'étant pas si bien, les écarts étaient quand même très serrés. Le fait d'avoir gagné en contrôle sur l'après-midi m'a permis d'être plus à l'aise et de produire l’effort. »
Une moto difficile à freiner ? « On dispose de la carcasse différente, comme à Mandalika, mais la moto ne se comporte vraiment pas comme là-bas. C'était clairement le problème ce matin. J'ai réussi à mieux le gérer l’après-midi. Ça m'a ouvert beaucoup de portes. Ici, ce qui peut nous donner une chance d'être au combat avec les Ducati, c'est que le pneu atteint très vite une limite à l’accélération. Ils (pilote Ducati) ne peuvent peut-être pas utiliser leur gros point fort. J'espère que ça va me permettre d'être bien en course. »
Quelle différence depuis quelques courses ? « L'aéro a aidé à rendre la moto beaucoup plus facile, et à mieux rentrer dans les virages, on a passé un cap ici. On a toujours une limite à l’accélération, mais comme je dis, sur ce circuit, la limite est pour tout le monde, parce que le pneu est délicat sur la phase d'accélération. »
Progrès Honda vs Yamaha ? « Depuis le début de l'année, je le dis, j'estime que Honda a une marge de progression plus grande que celle de Yamaha. J'espère donc que les chemins peuvent se croiser et qu'on puisse être meilleurs. Fabio est toujours très fort. On est tous tellement serrés ici que ça ne se joue à pas grand-chose. Fabio n'était pas très bien en début de course en Australie, mais quand il s'est senti bien, il a roulé très fort. Il faut toujours faire attention. Mais je suis content d'être déjà à la lutte avec lui depuis plusieurs courses, de passer du temps avec lui en course depuis Mandalika. J'ai fait Mandalika, toutes les courses outre-mer, avec lui. C’est le signe d'une évolution. Je pense qu'on a une belle marge d'évolution. »