
Les pilotes MotoGP ont connu des conditions entièrement sèches en Thaïlande ce week-end. Il n’est pas dit que ce soit le cas ce dimanche, ce qui créerait une situation complètement nouvelle en course. Les équipes se préparent à cette éventualité.
Des torrents de pluie étaient promis aux pilotes à Buriram, ce week-end, mais le Grand Prix de Thaïlande est pour l’instant relativement épargné par la pluie. Les pilotes MotoGP n’y ont en tout cas pas eu droit, et ont pu disputer essais libres et qualifications dans des conditions sèches. Il y a bien eu quelques averses durant le week-end mais elles n’ont pas duré, et les températures – chaleur et humidité – ont rapidement séché l’asphalte.
À Motegi, la course s’est disputée sur le sec, avec une grille de départ basée sur des qualifications courues sur le mouillé. Et si c’était l’inverse à Buriram ? Les probabilités de pluie dimanche après-midi – matin à l’heure de Paris – sont évaluées à environ 50 %. « Je ne regarde même pas la météo. Ils annoncent de la pluie sur les cinq prochains mois (rires). Du coup tu d’adaptes avec ça », a répondu Johann Zarco sur le sujet, ce samedi. Croiser les sources météorologiques revient à avoir différentes prévisions. Tout peut aller très vite, ou en tout cas beaucoup plus vite qu’en Europe, dans cette région du globe. Il faudra donc a priori attendre d’être à dimanche pour jauger la situation.
Sortir les pneus pluie ce dimanche, sans avoir eu une seule minute de roulage dans ces conditions à Buriram, est possible. Les pilotes se préparent en tout cas à cette éventualité, qui rebattrait complètement les cartes. Certains s’en trouveraient désavantagés, à l’image de Francesco Bagnaia, troisième sur la grille mais qui ne réussit pas à être compétitif sur le mouillé en 2022. D’autres, comme Marc Marquez ou Brad Binder, qualifiés huitième et douzième, auraient là une opportunité à saisir pour monter sur le podium.
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