
Le Grand Prix de Thaïlande a fait mal au compteur de Yamaha, et en particulier de Fabio Quartararo, mais la firme japonaise mène toujours le championnat MotoGP à trois courses de la fin de la saison. « Ce n’est pas le moment de s’attarder sur la négativité », lance Massimo Meregalli avant l’épreuve d’Australie.
Voilà sept courses que Yamaha n’a plus décroché le moindre podium en MotoGP. Portée par Fabio Quartararo, seul pilote capable de rouler devant avec la M1, la marque japonaise a connu l’un de ses pires week-ends de la saison en Thaïlande, début octobre. La contre-performance du Français, seulement 17ème, a permis à ses rivaux pour le titre, Francesco Bagnaia et Aleix Espargaro, de revenir à 2 et 20 points.
Mais El Diablo mène toujours le championnat, alors que trois courses restent à disputer. Dans ces circonstances, pas le temps de baisser les bras, assène le team-manager de l’équipe Monster Energy Yamaha MotoGP, Massimo Meregalli. « La course précédente s’est terminée de manière décevante pour nous, en particulier pour Fabio, mais à trois Grands Prix de la fin, ce n’est pas le moment de s’attarder sur la négativité. Nous avons un travail à faire, et nous le ferons avec une attitude positive », introduit-il avant de se rendre en Australie.
Ces trois dernières courses prennent la forme de trois finales, et la première d’entre elles a lieu ce week-end. Monté sur le podium de quasiment toutes les courses MotoGP disputées à Phillip Island, le clan Yamaha espère faire de même en 2022. « Cela fait trois ans que nous n’avons pas visité Phillip Island, donc toutes les équipes doivent passer en revue les données de 2019 pour trouver une bonne configuration de base afin d’être en mesure de démarrer le vendredi matin. Historiquement, c’est un bon circuit pour nous. Il convient à la M1, et nous nous consacrons à 100% à obtenir de bons résultats ce week-end. »
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