
Victime direct du départ de Suzuki fin 2022, Joan Mir a reçu des propositions pour rester en MotoGP en 2023.
Joan Mir est « officiellement sur le marché » depuis la confirmation du souhait de Suzuki de se retirer du MotoGP fin 2022. « J’allais signer pour prolonger avec eux, et maintenant mon manager va avoir plus de boulot que prévu », plaisantait-il jeudi, en amont du Grand Prix de France. Les discussions sont allées bon train au Mans, alors que le champion du monde MotoGP 2020 doit trouver un guidon pour 2023.
Sa présence en catégorie reine l’année prochaine est-elle en danger ? « J’ai des offres », a-t-il fait savoir à la fin du week-end manceau. Cela concernerait notamment Honda, qui s’intéresse à lui depuis la trêve hivernale. Et même depuis quelques années, puisqu’il avait déjà été approché par le HRC par le passé. Serait cette fois en jeu le remplacement de Pol Espargaro dans l’équipe officielle Repsol Honda.
Quand aura-t-on des nouvelles ? Dès que possible, espère-t-il. « Logiquement, j’aimerais avoir tout de réglé le plus tôt possible », a-t-il confié. Avoir son avenir sécurisé lui permettrait de se concentrer pleinement sur la saison 2022, sa dernière avec le Team Suzuki Ecstar après quatre années de collaboration.
Tombé au Mans, Joan Mir est neuvième à 44 points du leader du championnat, Fabio Quartararo. Il essaie de ne pas se laisser affecter par la situation, mais reconnaît que « c’est difficile à gérer. La motivation est de faire du mieux possible, à voir si on peut se battre pour le titre. Il est possible qu’il y ait un coup de mou dans l’équipe, ce serait normal, bien que je crois que nous voulons tous bien finir cette aventure ». Il lui reste encore 14 courses à disputer avec la GSX-RR.
Joan Mir : « Mon manager va avoir plus de travail que prévu »