
Marc Marquez a du mal avec la Honda et ne le cache plus. Qualifié dixième au Mans ce samedi, l’Espagnol estime ne pas faire partie des candidats au podium du Grand Prix de France.
Dixième en qualification après une journée difficile : « Il est vrai que ce matin, j’ai senti que j’avais la vitesse. Ok, vous pouvez dire que j’ai suivi Fabio, mais avant de le faire, j’ai tourné en 1’31.9. Les chronos venaient plus facilement et je savais que la vitesse était là. Mais cet après-midi, en FP4, le feeling n’était pas bon. Dans mon deuxième run j’ai essayé de rouler seul, de trouver un moyen de rouler dans ces conditions, mais j’ai chuté en essayant de comprendre où je pouvais attaquer davantage. Le feeling n’était déjà pas bon, mais après la chute, c’était pire. En Q2 j’ai repris la piste et là encore encore le feeling n’était bon. J’ai donné mon maximum, même avec le deuxième pneu. J’ai chaussé le pneu avant soft, pour voir si j’avais un meilleur feeling. Ça a été le cas, mais il étaitt trop soft. »
Les difficultés avec la Honda : « C’est de plus en plus facile à admettre. Au début c’est difficile et tu ne veux pas l’admettre, mais finalement tu dois t’y résoudre. Si à chaque fois que tu essaies d’être un plus rapide ou plus proche des top-pilotes, tu chutes ou commets quelques erreurs, ou que tu souffres davantage parce que tu sur-pilotes, tu dois l’admettre. (…) Tous les ingénieurs travaillent, mais il semble que depuis notre retour en Europe sur des circuits plus étroits, on souffre un peu plus. »
La condition physique : « Après la chute, j’ai eu quelques limitations au bras et à l’épaule… J’ai essayé d’être calme et de ne pas le stresser, en particulier vendredi. Donc quand j’ai chuté, j’ai préféré garder l’énergie pour pilote la moto. (…) Je suis fit et je me sens bien en termes de condition physique, mais je ne peux pas rouler comme je le veux et de la bonne façon. En dehors de ça, le vendredi je dois ralentir et économiser de l’énergie. La FP3 est l’une des séances les plus importantes du week-end, et en qualifications il s’agit d’essayer de survivre. Si tu pars des trois premières lignes, tu as une chance de te battre pour quelque chose. »
Attentes pour dimanche : « Il est vrai que demain nous partons de la quatrième ligne, mais nous sommes là, pas loin. Nous verrons, la course est longue et si je suis chanceux, la fenêtre sera plus ouverte. (…) On verra. S’il y a quelques nuages, peut être que nous aurons un meilleur rythme, mais pas celui pour gagner ou nous battre pour le podium. C’est un rythme pour la cinquième, sixième et septième position. »
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