
Dixième du Grand Prix des Amériques, Barry Baltus a signé à Austin le meilleur résultat de sa carrière en championnat du monde.
Les progrès de Barry Baltus à l’entame de cette saison 2022 étaient palpables, grâce notamment à son passage sur un châssis Kalex et à un travail hivernal important. Mais la chance n’avait pas été de son côté lors des premières épreuves. D’abord à Losail, où il s’est fait percuter par Simone Corsi alors qu’il luttait pour le top-15. Puis à Mandalika, où une blessure au poignet à cause d’une chute en Q1 l’a contraint à déclarer forfait pour la suite du week-end, ainsi que pour celui de Termas de Río Hondo.
Comme Marc Marquez, le pilote belge a manqué les Grands Prix d’Indonésie et d’Argentine, puis fait son retour aux États-Unis le week-end dernier. Vingt-troisième à l’issue des essais libres, il a trouvé les moyens de faire mieux en qualification, manquant la Q2 mais réussissant à accrocher la vingtième place. Les points étaient dans son viseur au moment d’entrer sur la grille.
Auteur d’un bon départ, Barry Baltus a réussi à passer entre les nombreuses chutes qui ont animé la course. Solide dixième à l’arrivée, il décroche le meilleur résultat de sa carrière en Moto2, trois secondes devant le champion du monde Moto3 2020, Albert Arenas. Une course qui lance sa saison et confirme le cap franchi ces dernières semaines.
« Ce fut un week-end particulier, a-t-il expliqué avant de rentrer en Europe. Nous sommes partis du mauvais pied vendredi, et je peux maintenant dire que j’ai très mal dormi dans la nuit. Heureusement, nous nous sommes bien repris samedi et avons fait une bonne course. Elle n’était pas facile, en particulier les cinq derniers tours, très difficiles à gérer. Je roulais seul et voulais terminer à tout prix. »
En marquant 6 points d’un coup, le Belge triple déjà le bilan de sa saison 2021. Et il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « Dixième, c’est où je veux être à chaque séance, chaque qualification et chaque course. Nous y sommes arrivés et j’en suis très heureux. Merci aux gars du team, à Jarno et à mon manager. »