Victime d’une commotion samedi, Raul Fernandez n’a pu boucler que quelques tours lors de la dernière journée du test de Mandalika. En cause : un problème de vision.
7 tours : tel est le temps passé par Raul Fernandez sur la piste de Mandalika, ce dimanche. Le rookie aurait aimé en faire plus, et poursuivre son adaptation à la KTM RC16, mais sa condition physique ne le lui permettait pas. Et pour comprendre pourquoi, il faut remonter aux événements de la veille.
Victime de deux chutes ce jour-là, le vice-champion du monde Moto2 a particulièrement souffert de la seconde. Celle-ci s’est produite dans le virage 12 du tracé indonésien, à plus de 200 km/h. Sa tête a violemment heurté le sol, et s’en est suivie une commotion. Raul Fernandez s’est relevé en y voyant double, et sa séance s’est arrêtée là.
Les symptômes se sont ensuite atténués, et il a reçu le feu vert des médecins pour remonter sur sa machine, dimanche. Mais il en a perdu perdu le contrôle dès le quatrième tour, partant à nouveau à la faute. Sa chute ? « Inexplicable. »
Trois quarts d’heure de pause et trois tours plus tard, l’Espagnol a décidé de mettre fin à son test, sur conseil des médecins. Sa vue n’était pas entièrement rétablie, et il n’avait pas la perception de la vitesse. Mieux valait donc ne pas tenter le diable, sur une moto qui grimpe à plus de 300 km/h à Mandalika.
Vingt-deuxième du test, Raul Fernandez va maintenant pouvoir profiter de deux semaines de repos chez lui, en Espagne, pour se remettre. Avant de s’envoler pour le Grand Prix du Qatar, son premier en MotoGP, le week-end du 6 mars.