Poleman au Sachsenring en 2021, Johann Zarco n’avait pas concrétisé en course (huitième). Le Français entend corriger le tir ce week-end, sur un Grand Prix d’Allemagne 2022 qu’il aborde galvanisé par son podium de Barcelone. L’absence de Marc Marquez, invaincu en ces lieux depuis 2013, offre une chance supplémentaire de briller, a-t-il reconnu lors de son point presse au circuit, ce jeudi.
Faire mieux qu’en 2021 : « C’est un circuit spécial. J’ai un bon souvenir de la pole de l’an dernier au Sachsenring, et la course avait été intéressante mais je n’en avais pas fait une très bonne. Il nous manquait quelque chose, c’est dommage. J’ai plutôt ce sentiment : je veux réparer ce genre d’erreurs commises l’an dernier. La stratégie que nous avions établie avec le team n’avait pas bien fonctionné. »
L’absence du vainqueur des huit dernières courses, un avantage : « C’est positif pour nous que Marc (Marquez) ne soit pas là, ça fait une place de plus à prendre sur le podium, et on peut peut-être écrire l’histoire en gagnant après lui ! (sourire) C’est la première pensée avant de débuter le week-end. Je connais de mieux en mieux la moto, comme on a pu le voir à Barcelone. Je peux essayer différentes choses, je suis assez rapide avec différents réglages… Cela veut dire que je suis de plus en plus à l’aise avec la moto et j’espère que ça va encore mieux se passer ici. »
Les éléments essayés au test de Barcelone : « Je n’ai pas encore parlé avec mes mécaniciens pour voir si nous allons utiliser quelque chose du test de Barcelone, mais avec la base de la moto, le potentiel est toujours élevé. Nous avons testé des choses intéressantes et je dois voir. Je pense que j’utiliserai des choses similaires à celle du week-end de course plutôt que celles du test. »
Jack Miller chez KTM = un candidat de moins à son poste chez Pramac : « Avec Ducati, je pense que nous sommes bien alignés. Puis il y a cette situation avec Bastianini, Martin et je suis aussi là. Je pense que Ducati a le choix et n’est pas pressé de se décider, aussi parce qu’aller dans l’équipe d’usine est quelque chose de gros, et ce serait trop simple de prendre seulement en compte les résultats. C’est une trop grosse entreprise pour ne juger que sur ça, il y a bien d’autres choses à considérer. De mon côté, je suis plutôt bien chez Pramac et ça devrait continuer (en 2023). »