
Johann Zarco ne partira que dix-huitième en Malaisie, soit sa plus mauvaise qualification depuis le Grand Prix d’Espagne 2020. « Entre le manque de chance et les petits problèmes », le Français sent que le vent n’a pas tourné en sa faveur ce week-end. Il espère pouvoir remonter en course, dimanche.
Propos recueillis lors du point presse donné par Johann Zarco à Sepang ce samedi.
Dix-huitième sur la grille : « Il semble que le problème technique du vendredi n’ait pas aidé à bien continuer, et ce samedi on a aussi manqué la première sortie de la FP3, quelque chose n’allait pas. Tu manques deux runs et on dirait que ton week-end est fini, c’est compliqué. Ce sont de petites choses mais à ce niveau là… En qualification non plus la chance n’était pas là. En Q1 il y avait moyen de passer en Q2, j’aurais pu rouler sous les 1’59 mais je ne lai pas fait car j’ai eu un drapeau jaune dans mon dernier run. Entre le pas de chance et les petits problèmes, ça fait 18ème. C’est la pire qualification de l’année, ce n’est pas drôle. C’est un week-end difficile. »
Où se perdent les dixièmes : « On ne perd pas beaucoup quelque part, c’est un peu partout. Pour le moment je ne peux pas bien tourner la moto et quand j’essaie je perds l’avant ou l’arrière, je sens les bosses, je perds plus l’avant que d’habitude, on a regardé les données mais on a pas pu mettre le doigt sur la bonne chose. »
Qu’espérer en course : « On verra les conditions dimanche. Peut-être que mon rythme est moins mauvais que ce que je pense. On verra en partant de loin si je peux me battre comme en Australie. On verra aussi le rythme des premiers s’il fait sec et chaud. S’il pleut, tout se rouvre et il a moyen de faire très bien. Les conditions sont déjà dures en Malaise, le circuit est exigeant, et ne pas avoir la vitesse rend les choses encore plus difficiles. »
Son coéquipier Jorge Martin en pole : « Ça met le point sur ce que je dis, que je ne peux pas bien faire tourner la moto, c’est typiquement ce qu’il fait bien. Il a une sacrée niaque (en qualification) et c’est sa force, il le fait très bien depuis qu’il est en Moto3. Il a un style qui le fait aller très vite. Il l’a fait derrière moi en Australie, là il était tout seul. Il a le feeling et c’est ce que je n’ai pas eu cette année. »
La tension chez les prétendants au titre : « Pour Pecco (Bagnaia) et Fabio (Quartararo), c’est possible, moins pour Aleix (Espargaro) car il est moins prétendant au titre qu’eux. Il insiste, il a chuté deux fois en FP1 et en Q2, il tente, il est à la limite mais je ne le vois pas moins à l’aise que d’habitude. Pour les autres, qui ont beaucoup plus de caméras sur eux tout le week-end, ça joue un peu. »
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