
Qualifié quatrième, Fabio Quartararo partira juste derrière son dauphin au championnat, Francesco Bagnaia, et neuf places devant son autre rival pour le titre, Aleix Espargaro. Le Français, « limité par le moteur à de nombreux endroits », estime quand même pouvoir être compétitif lors de la course, où il essaiera d’accroître son avance sur l’Italien, à 18 points, et l’Espagnol, à 25 points.
Propos issus du point presse tenu par Fabio Quartararo à Buriram ce samedi.
Difficile de faire mieux que quatrième : « Aujourd’hui c’était dur. Je sentais qu’on avait un grand potentiel, surtout pour le rythme, je suis sorti avec des pneus usés et je me suis senti rapide. En qualification je me suis donné à 100 %, mais on est limités par le moteur à de nombreux endroits, on sait combien on perd en ligne droite, et même avec une bonne aspiration c’est difficile. »
Un chrono moins rapide qu’en 2019 : « Le grip était bien plus élevé. On a eu de bons tours aujourd’hui mais le grip était meilleur en 2019. C’est le même revêtement mais je ne sais pas (pourquoi), car en plus on a un pneu encore plus soft et on a pas réussi à faire mieux. On commence à avoir les devices, une meilleure accélération… On voit que les autres motos ont fait un grand pas en avant et pas nous. »
Réussir un bon départ : « En étant troisième ou quatrième (au premier tour), je serais content. Garder ma position serait déjà bien. »
L’objectif du Grand Prix conditionné par la course au titre : « À ce stade de la saison, l’objectif est bien sûr de gagner, de finir sur le podium, mais maintenant j’ai un objectif clair : toujours finir devant Pecco (Bagnaia) et Aleix (Espargaro). Mais ça ne va pas être facile. Il faut vraiment rester concentré. On a un bon rythme et on peut faire quelque chose de bien en partant quatrième. »
Où passer les Ducati : « Le dernier virage est le seul où je peux le faire et je me sen très bien, surtout dans les virages 9, 10, je peux prendre de la vitesse et bien préparer le dernier virage. Je pense que c’est le seul où je peux essayer. Ce n’est pas trop dur à deviner que je ne peux doubler que là. Le 1 on arrive après la ligne droite, le 3 c’est impossible, le 4 c’est impossible, peut-être le 5… Mais le seul virage concret où je peux faire un dépassement, c’est le dernier. »
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