Argentine (J1), Bagnaia : « Penser à une stratégie pour être plus compétitifs d’emblée »



Auteur du doublé au Portugal, Francesco Bagnaia aborde la deuxième escale du calendrier en tête du championnat du monde. L’Italien figurait en sixième position au soir du premier jour. Pour le moment, « Pecco » assure.

La journée. « Étrange. Tout d’abord, je ne me sens pas si bien. Je sens un peu de fièvre, mais c’est une autre histoire. En matière de feeling avec la moto, ça a été difficile de trouver le rythme ce matin. Cet après-midi, c’était d’emblée bien meilleur. Nous avons dû travailler beaucoup. Nous n’avons pas enchaîné beaucoup de tours, car nous étions un peu en retrait et nous devions travailler. Au sujet du rythme, je suis content. Je me sens bien en pneus usés et je me sens proche des Aprilia avec des pneus usés. Nous en manquons juste avec des pneus neufs. Ils sont plus compétitifs que nous et j’ai un peu lutté pour trouver le bon feeling avec l’avant. Nous avons encore demain matin pour améliorer notre situation au sujet du rythme et du feeling avec l’avant. Je pense que si nous progressons sur ce point, ce sera meilleur. »

Conditions optimales le matin pour préparer la course l’après-midi ? « J’espère. C’est sûr que les conditions seront meilleures, car nous avons bouclé beaucoup de tours aujourd’hui. Le vent est également étrange aujourd’hui. Il vous poussait en dehors du circuit au virage n°3. Et il y a les bosses… contrôle la moto avec les bosses et le vent n’était pas simple. Je pense que ce sera un peu mieux demain matin. »

Différences avec Portimao au sujet du format. « À Portimao, tout était là, déjà réglé. Aujourd’hui, ce n’était pas le cas. C’est plutôt clair quand on regarde mes tours durant la séance. J’étais régulier, mais je ne bouclais que deux tours, car nous devions travailler pour progresser. Nous y sommes arrivés, je suis content. Mais la P2 a été un peu stressante, car tu dois faire beaucoup de tours, progresser, et quand tu es dans une mauvaise situation, ce n’est pas simple. Toutefois, nous avons réussi à progresser, à être devant… l’objectif était le Top 10 et nous y sommes arrivés. Je suis donc content, mais nous devons penser à une stratégie pour être plus compétitifs d’emblée et avoir moins de travail. »

L’importance d’un coéquipier. « C’est important d’avoir quelqu’un de l’autre côté du box. C’est plus simple de parler avec lui, de comprendre pour progresser. Mais c’est aussi vrai que nous partageons des données avec toutes les Ducati et il est facile de voir si l’un d’eux fait du meilleur travail. C’est un peu pareil, mais en termes de feeling, d’ambiance, c’est mieux de compter son coéquipier dans le box. »

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