« Ce n'est pas de la malchance » : Bagnaia pointe des « problèmes » à régler

Tombé alors qu'il commençait à avoir du mal à Silverstone, Francesco Bagnaia quitte le Grand Prix de Grande-Bretagne avec 72 points de retard sur Marc Marquez, mais surtout des difficultés à résoudre sur la Ducati Desmosedici GP25... qu'il considère inférieure à la GP24.
Un second départ qui lui a été fatal : « Au premier départ, je me sentais bien. J'étais derrière Fabio (Quartararo) et je voulais le dépasser, mais la course venait de commencer et nous nous échappions. Ça aurait probablement été une bagarre avec lui jusqu'au bout. Puis le drapeau rouge est sorti, nous sommes repartis, j'ai juste changé le pneu arrière, j'en ai mis un neuf, et à partir de là, plus rien n'a fonctionné. On va essayer de comprendre ce qui s'est passé, mais dans chaque virage, quand j'accélérais, je n'avançais plus, je glissais beaucoup, j'avais très peu d'adhérence et tout le monde me dépassait. »
Une chute causée par les problèmes qu'il rencontre : « Au virage 9, il y a eu un tour où je suis entré, j'ai perdu l'arrière et je suis sorti large. Deux tours plus tard, au virage 7, j'ai encore perdu l'arrière et j'ai chuté. À ce stade, je ne pense pas que ce soit une question de chance ou de malchance. Depuis le début de l'année, nous n'avons pas réussi à trouver de solution. Cette piste a été un test difficile pour la GP25. Nous avons eu beaucoup de difficultés. Aujourd'hui, sans le problème de Fabio (Quartararo), nous n'aurions pas été ni proches du podium. Nous devons analyser les choses attentivement et comprendre ce qui ne fonctionne pas, car au final, quelque chose ne va pas. »
La Ducati GP24 meilleure que la GP25 d'après lui : « Les conditions ont rendu la course difficile. « Alex et Marc sont tous les deux tombés. Certes, recommencer si vite n'aide pas à terminer. Je pense qu'Alex (Marquez) aurait facilement gagné aujourd'hui s'il n'avait pas chuté immédiatement. Mais dans tous les cas, sur l'ensemble du week-end, la GP24 était bien meilleure que la GP25. Alex, mais aussi Franco (Morbidelli) aujourd'hui, on a pu voir qu'il était plus rapide que Marc à la fin. Il y a du travail à faire, nous devons comprendre ce qu’il faut faire. En FP1 j'ai fait 1'59.5 et j'ai immédiatement atteint une limite, et à partir de là, tout ce que nous avons essayé n'a pas fonctionné. Alors je ne sais pas quoi faire d'autre. (...) Marc est très fort car il arrive à compenser nos problèmes. »
Comment gérer une telle situation : « Je connais mon potentiel, ma valeur. Je sais que si je suis bon, si je trouve les bonnes conditions, je gagne des courses. Je suis à l'aise avec ça et je sais que tout le monde travaille dur pour résoudre le problème. Mentalement, ça ne m'affecte pas. Je sais que lorsque je prends la piste, je me donne à 100 %. Si ce 100 % signifie finir troisième en qualifications et sixième au sprint, c'est que j'ai tout donné. Je ne peux pas faire plus. J'essaie toujours de me donner davantage, mais il y a une limite. »