Marquez : Podium « cadeau », pas d'accord avec la Direction de course !
Troisième du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Marc Marquez a été l'un des grands bénéficiaires de la chute de Francesco Bagnaia. L'octuple champion du monde estime devoir passer un cap « dans les conditions normales » pour se battre avec les pilotes de devant. Il s'est également prononcé sur l'incident entre Jorge Martin et Enea Bastianini à la télé espagnole DAZN, estimant que l'Italien aurait dû rendre la position gagnée dans le dernier tour.
Un podium après des chutes devant lui : « J'ai pris le départ avec l'idée de finir à la quatrième place. Je savais qu'en prenant un peu plus de risques, je pouvais terminer quatrième à trois secondes des leaders ; en prenant moins de risques, terminer quatrième mais à huit secondes. Ce sont les mêmes points marqués donc on cherchait cette quatrième position, on contrôlait Acosta en première partie de course pour l'attaquer à la fin. Les pilotes (Acosta et Bagnaia) se sont éliminés et on est montés sur le podium. Ça a un peu été un cadeau pour nous. »
La tournée asiatique à venir : « On verra. Tout peut arriver en Asie. À commencer par la météo, les conditions auxquelles on peut être confrontés sur chaque piste. Il reste beaucoup de courses. Pour sûr, j'aimerais pouvoir dire que c'est entre mes mains, que j'ai la vitesse, mais ce n'est pas le cas. On voit que quand les conditions sont parfaites, il y a deux, et bien souvent trois, pilotes qui sont plus rapides que nous. On doit continuer à travailler là-dessus. On verra ce qu'il arrivera à Mandalika. On va y aller course par course et profiter. Tant qu'on monte sur le podium. C'est ce que l'on recherche. »
L'incident entre Enea Bastianini et Jorge Martin : « À mon avis, et bien que cela joue sur le championnat, je crois qu'il faudrait rendre une position. Parce qu'Enea n'est pas resté dans les limites de la piste, il est aussi sorti des limites. C'est mon opinion mais je ne sais pas ce que décidera la Direction de course. »
Quatrième du championnat à 60 points du leader : « Auparavant j'avais la vitesse et le rythme pour gagner des courses. Quand tu commences à regarder s'il pleut ou ne pleut pas le jeudi, c'est que tu n'es pas prêt. Tu as besoin de quelque chose qui ne dépend pas de toi, tu joues à la tombola pour voir comment ça va finir. Parfois ça finit bien, parfois non. On essaiera de se donner à 100 % jusqu'au bout mais cette année il nous manque quelque chose. Je suis le premier à vouloir remporter le titre et je me donnerai fond chaque semaine. Et comme c'est arrivé en Q2, j'essaierai et je ferai des erreurs jusqu'à ce que ça tourne bien. »