Dixième au Qatar, Jorge Martin dit avoir été victime d’un problème de pneu arrière, chose qu’il qualifie d’« inacceptable ». Des déclarations (lire ici) auxquelles a répondu Piero Taramasso, de Michelin.
Le manufacturier français s’exprimera sans doute plus en détails dans les prochains jours, mais de premiers éléments ont été communiqués par Piero Taramasso après le Grand Prix. « La majorité des pilotes a choisi de chausser un pneu dur à l’avant et à l’arrière, sur un circuit avec un nouvel asphalte et 22 tours à boucler », a-t-il d’abord informé. « Des records ont été battus ce week-end, et le record du tour en course a été battu dans le dernier tour du Grand Prix, démontrant la constance des performances des pneus Michelin » , a-t-il ensuite rappelé
« Concernant les déclarations de Jorge Martin après la course : nous sommes encore en train d’analyser les données. Ce que nous pouvons dire à ce stade est que son pneu est arrivé directement ici après avoir été fabriqué, qu’il n’a pas été utilisé ou rodé à aucun moment avant d’être utilisé pour la course », explique Piero Taramasso. Une manière de désamorcer ceux qui estimeraient que le pilote espagnol a été victime d’un complot.
Face à ces théories qui émergent sur la toile, la rédaction rappelle que les pneus sont tirés au sort le jeudi, avant chaque week-end de course, et que cela n’est pas fait par Michelin. Par ailleurs, il n’est pas possible de savoir à l’avance quel pneumatique un pilote va utiliser pour la course (tendre, medium, dur). Ni lequel de ces pneumatiques il va monter parmi tous ceux reçus (il reçoit plusieurs pneus tendres, mediums et durs).
« Pneu défectueux… C’est inacceptable » : Martin donne sa version des faits au Qatar