
Une qualification interrompue conservera les résultats de la séance si l’arrêt intervient après que la moitié du temps se soit écoulé. Dans le cas contraire, la session sera annulée et la grille de départ du Grand Prix sera établie en fonction des chronos combinés des essais précédents.
Les pilotes ne sont pas les seuls à boucler les derniers préparatifs avant la saison 2023. Côté instances aussi, on s’active à l’approche du premier Grand Prix, celui du Portugal, le week-end du 26 mars. La Commission Grand Prix, qui réunit notamment des représentants de la Dorna (promoteur), la FIM (fédération) et l’IRTA (association des équipes), s’est retrouvée en février dernier pour clarifier certains points du règlement du championnat.
Parmi les décisions les plus importantes figure celle concernant les séances de qualifications interrompues. Comment définir l’ordre d’une grille de départ si la session a été arrêtée et ne peut être relancée ? Cela est par exemple arrivé lors du Grand Prix d’Australie 2022, quand la présence d’oiseaux en piste a contraint les pilotes Moto2 à mettre fin à leur effort. Il restait alors une trentaine de secondes avant la sortie du drapeau à damiers.
La procédure est désormais claire et couchée sur papier. Si au moins 50 % du temps de la séance est écoulée – autrement dit 7 minutes 30 dans le format actuel –, la qualification sera considérée comme terminée et valide. En revanche, si moins de 50 % du temps prévu est passé, la qualification sera déclarée annulée. La grille de départ sera alors définie en fonction des résultats combinés des essais précédents.
L’introduction des courses sprint entraîne cette année la modification du programme d’un week-end. Pour la catégorie MotoGP, seules les deux premières séances d’essais seront comptabilisées dans ce combiné, la troisième étant une séance « libre ». Pour les catégories Moto2 et Moto3, les trois séances d’essais compteront toujours pour l’établissement du combiné.