Jorge Martin aborde le Grand Prix de Valence à 21 points de Francesco Bagnaia. En cas d’égalité, le titre ira à l’Italien (lire ici). L’Espagnol doit reprendre 22 unités au leader du championnat pour être titré. C’est improbable, mais déjà arrivé deux fois cette saison. Et cela remplit de motivation le team Prima Pramac Racing.
La première fois fut au Grand Prix de France, où Martin a connu un week-end quasi-parfait (1er du sprint, 2e en course), alors que Bagnaia a fini dans le bac à graviers après s’être accroché avec Maverick Vinales (3e du sprint, chute en course). L’Espagnol a marqué 25 points de plus que son rival au Mans.
La deuxième fois fut au Grand Prix d’Inde, avec un Martin qui a connu les mêmes résultats qu’en France (1er du sprint, 2e en course), tandis que Bagnaia a fini second du sprint avant de chuter en course. Le bilan de ce week-end de Buddh fut de 23 points supplémentaires pour l’Espagnol vis-à-vis de l’Italien.
Peu importe les résultats du Martinator, Bagnaia sera champion du monde s’il marque un minimum de 16 points sur le Grand Prix. Il y est parvenu 14 fois sur 19 cette saison. Quant à l’Espagnol, il est obligé de scorer au moins 22 unités à Valence, ce qu’il a réussi à faire 9 fois sur 19 en 2023. Là-encore, les probabilités vont en faveur du leader italien. Mais en sports mécaniques, chacun le sait : il ne faut jamais dire jamais.