Sachsenring, Morbidelli (5e) : « Je n'ai pas vu Marc (...) C'est bon d'être à nouveau devant »
Avant de finir cinquième du Grand Prix d'Allemagne, Franco Morbidelli s'est un temps trouvé à la bagarre pour la victoire face à Francesco Bagnaia et Jorge Martin, mais il a moins bien géré les pneus que ses rivaux. Il en retire néanmoins son meilleur résultat de l'année dans une course du dimanche.
De retour aux avant-postes : « C'est bon de se battre à nouveau pour le nouveau, d'être devant et d'être dans une position d'attaque, pas de défense, comme c'est arrivé ces dernières années. C'est bien plus mon style. C'est une version de moi-même qui n'avait pas été là depuis longtemps et je suis ravi qu'elle soit de retour. (...) Ça vient de l'expérience avec la moto. »
Une moins bonne gestion qui a condamné sa fin de course : « Quand j'ai dépassé Pecco, j'ai vu qu'en peu de temps j'avais 8 dixièmes d'avance et que j'étais assez rapide pour revenir assez facilement sur Jorge, donc j'ai réalisé qu'ils étaient ne train de gérer la course, mais je voulais voir ce qui pouvait arriver. J'ai un peu trop tapé dans les pneus, donc ensuite j'ai dû défendre jusqu'à la fin de la course. »
Le contact avec Marc Marquez : « Je suis sorti un peu large dans le virage 1 et quand je suis revenu je ne l'ai pas vu, parce qu'il est arrivé au moment où je me plaçais pour le virage. Il est très bon pour prendre l'intérieur et il y a eu contact, mais au final il ne s'est rien passé. »
Le parfum du podium arrive à ses narines : « Je sens que je peux monter sur le podium depuis Barcelone. Je n'y suis pas encore arrivé mais je continue à travailler et à y croire. Cette fois j'étais un peu plus proche des autres, et à un moment j'ai même pensé pouvoir gagner. C'était un week-end positif dont tout le monde avait besoin. »
Être pris entre les deux candidats au titre : « J'y ai un peu pensé quand j'étais derrière Pecco et Jorge. J'ai essayé d'être aussi propre que possible, même avec Pecco. Malheureusement je n'ai pas rattrapé Jorge, mais quand je l'approchais je me demandais comment et où je le dépasserais. Ce n'est pas le moment de la saison pour penser à ça mais je l'ai fait, donc je dois aussi y travailler. »