
Quatrième du test de Sepang, Alex Rins a reconnu être étonné de sa vitesse sur un tour, lui qui n’est pas spécialiste de l’exercice.
Il n’est pas vraiment commun de voir Alex Rins truster les premières places d’une séance chronométrée. L’Espagnol est plutôt connu pour partir de loin sur la grille et remonter en course. Et si ça changeait en 2022 ? Sixième du premier test de pré-saison à Jerez, en novembre, il a débuté son année avec une quatrième place des essais de Sepang, ce week-end.
« La première heure de la journée a été comme une qualification pour nous et j’ai pu réaliser mon meilleur temps avec des pneus tendres après trois tours. Cela nous a un peu surpris, surtout parce que le passé a montré que nous ne sommes pas aussi forts en qualification », concédait-il dimanche soir.
Une fois le chrono établi, le pilote Suzuki a repris le travail sur la GSX-RR pour s’assurer que tout était en place. Et c’est le cas. « Nous avons amélioré nos chronos, c’est le plus important, et nous sommes prêts pour la première course au Qatar », a-t-il lancé.
« Il y a du travail à faire et nous pouvons progresser dans de nombreux domaines, mais nous avons fait un grand pas en avant. Nous avons pu augmenter notre rythme plus que le tour rapide. Si on retire mon meilleur temps et fait la moyenne des dix meilleurs tours suivants, cela fait une moyenne de 1’58.9 et c’est très satisfaisant pour nous. »
Le dernier test, prévu à Mandalika du 11 au 13 février, devrait permettre à Alex Rins et Suzuki de confirmer ces progrès sur une troisième piste différente.