
Troisième en Argentine, Alex Marquez a signé son premier podium depuis octobre 2020, dès sa deuxième course avec Ducati. La preuve par les résultats que la Desmosedici GP22 lui va bien mieux que la Honda RC213V, avec laquelle il est rarement rentré dans le top-10 l’année dernière.
« Une course de survie » : « J’essayais de ne pas perdre trop de temps et Pecco (Bagnaia) poussait fort quand il est tombé devant moi. Il était très bon au freinage du dernier virage mais il a perdu le contrôle, tout comme moi en Q1. Il était également difficile de contrôler Morbidelli dans le dernier tour. Je poussais fort et j’essayais de ne pas faire d’erreur. C’était une course de survie et nous avons bien survécu. »
Troisième place à l’arrivée : « C’est dommage pour la fin, j’ai eu un peu de mal, mais je suis très content. Si on m’avait dit à Portimao qu’ici j’allais faire la pole, une cinquième place au sprint et un podium, j’aurais signé. Zarco était très fort et il n’y avait rien à faire. C’est mon premier podium depuis 2020, le chemin pour en arriver là a été long. »
Quatrième du championnat : « « Je n’aurais jamais imaginé de tels débuts avec l’équipe Gresini et la Ducati. Je ne pilote pas encore la Ducati de la meilleure façon possible et je dois encore progresser, mais nous nous améliorons de jour en jour. Il y aura 37 points à chaque Grand Prix, ce sera long et nous devons essayer de rester devant et saisir nos opportunités. »
Meilleur d’entrée de jeu avec la Ducati qu’avec la Honda : « Nous savons tous où en est la Honda sur le sec, mais sur le mouillé c’est une moto facile, petite, tu prends le feeling rapidement. Je me suis senti un peu plus bizarre avec la Ducati, mais j’ai pu faire quelques runs sur le mouillé lors des tests de Sepang. C’est une moto difficile au début, mais quand tu as le feeling, avec son grand moteur, ça rend les choses beaucoup plus faciles. Le temps récupéré en ligne droite est gratuit et c’est là que la Ducati est la plus forte. »