
Alex Marquez ne retournera pas chez Repsol Honda en 2023, mais peut-il conserver sa place au HRC ? Cela dépend des résultats qu’il obtiendra dans les prochaines semaines, concède-t-il.
Alex Marquez fait partie des vingt pilotes MotoGP qui n’ont pas encore (officiellement) de guidon pour la saison 2023. Arrivé en catégorie reine en 2020, l’Espagnol vient d’entamer sa troisième saison en tant que pilote Honda, la deuxième dans l’équipe LCR. Et les choses ne se passent pas au mieux.
Étonnant second des Grands Prix de France et d’Aragon 2020, il avait montré un potentiel qui laissait présager de bons résultats en 2021. Il en a obtenu quelques-uns, mais pas assez : seulement 6 courses sur 18 terminées dans le top-10, et une seule dans le top-5 (4e place au Grand Prix d’Algarve). De quoi le repousser au 16e rang du championnat, avec 4 points de moins qu’en 2020 malgré 4 départs de plus.
La Honda RC213V a changé en 2022, mais elle ne lui convient pas mieux. Le champion du monde Moto2 2019 n’occupe que la 17e place du classement général à l’approche du Grand Prix de France, le septième de la saison. Seul un résultat positif, une 7e place à Portimao, fin avril, est à son actif. Pour le reste, ça se passe hors du top-10.
De sa capacité à corriger le tir dépendra son avenir dans la catégorie reine, a-t-il communiqué sur MotoGP.com. « Pour le moment je n’ai rien (de signé) pour le futur. Mon contrat se termine cette année. J’aime la pression, je pense que quand je suis sous pression je performe un peu mieux. Mon futur est entre mes mains, il dépend de mon rendement en piste. Je dois juste bien faire pour montrer que j’ai un bon potentiel. »
Des changements sont à venir chez Honda, notamment du côté du box LCR Idemitsu. La place de Takaaki Nakagami est menacée par l’ascension d’Ai Ogura, jeune pilote japonais qui pourrait grimper en MotoGP en 2023. Dans l’équipe officielle Repsol, Pol Espargaro fait aussi face à une situation délicate, avec notamment Joan Mir cité comme candidat à son poste.