
Une seconde a été ajoutée au temps de Fabio Quartararo lors de la course sprint du Grand Prix d’Argentine, terminée neuvième. La Direction de course aurait dû agir pendant les faits mais n’en a pas été en mesure, explique-t-elle.
Il était 19h34 à Termas de Rio Hondo, soit quatre heures après la course sprint, quand nous avons reçu la notification d’une sanction à l’encontre de Fabio Quartararo. La pénalité est due à une action effectuée durant la course sprint, mais traitée trop tard pour qu’une mesure ne soit prise au moment des faits.
Les Stewards ont en effet observé un dépassement sous drapeau jaune effectué par Fabio Quartararo sur Takaaki Nakagami au virage 7, lors du deuxième tour de la course sprint. Le drapeau jaune était alors présent en raison de la chute de Joan Mir, tombé dans ce même virage 7 au premier tour. Le dépassement va à l’encontre de l’article 1.22.2 du règlement des Grands Prix.
Dans ce genre de situation, le Niçois aurait dû rendre la position gagnée, mais cela ne lui a pas été indiqué par la Direction de course. Qui se justifie ainsi : « En raison de facteurs dans le contrôle de la course à ce moment, notamment la communication des commissaires et le re-visionnage de plusieurs autres incidents, cette infraction n’a pas pu être vue que plus tard dans la course, ce qui a rendu impossible la demande de changement de position. »
Devant ces « conditions spéciales », et toujours d’après l’article 1.22.2, ils ont imposé « une pénalité de temps pour refléter le temps perdu estimé qu’aurait demandé le fait de rendre la position si la Direction de course avait pu envoyer le message à temps ». Une pénalité de une seconde, donc.
L’issue de la course reste la même pour Fabio Quartararo qui conserve le point de la neuvième place. Le dixième, Jack Miller, est en effet arrivé 1,287 millièmes après le pilote français.