Meilleur temps des deux premières séances d’essais libres, Johann Zarco est l’homme fort du vendredi à Phillip Island, où il prend du plaisir. « Rouler vite ici est incroyable. Je n’avais aucune doute sur la Ducati », s’est-il enjoué à la descente de la moto.
Propos recueillis lors du point presse de Johann Zarco à Phillip Island ce vendredi.
Une journée au sommet du classement : « En FP1 il faisait frais, il y avait beaucoup de vent et je pense que nous sommes beaucoup à avoir oublié ce circuit et ses virages. Ce fut un choc au début. Je suis content d’avoir bien terminé, mais je n’ai pas enchaîné beaucoup de tours, seulement quelques-uns rapides. C’est bien d’avoir pris un peu confiance et trouvé quelques références sur ce circuit. En FP2 nous avons fait du bon travail et le team était plutôt content, car nous avons fait ce petit pas qui m’a permis de faire plus de tours à la suite et de penser un peu au rythme de course. C’est très positif et nous avons confirmé avec un chrono avec le pneu soft à l’arrière. C’est bien pour une première journée. C’est un circuit incroyable. Rouler vite ici est incroyable quand tu peux le faire. Quand tu souffres un peu, ça devient un cauchemar, donc je suis content d’être du bon côté. »
Premier en FP1 et en FP2 : « Je ne sais pas (si ça arrive souvent) car ce ne sont pas des choses qu’on garde en tête. C’est anecdotique, c’est bien, mais ça ne change pas. C’est en tout cas encourageant. Sur un circuit délicat, c’est toujours bien. C’est très serré, nous sommes 18 pilotes en 7 dixièmes. Ça tourne vite, mais c’est bien la preuve qu’il faut rester concentrer et donner le maximum tout le temps. »
La Ducati agile sur ce circuit : « Je n’avais aucun doute sur la Ducati ici. Je savais qu’elle allait être performante, parce qu’elle le devient partout. C’est tout de même un circuit très différent des autres. Il y a une grande part à accorder aux réglages pour te donner de l’aisance. Mais si tu y parviens à temps, ça devient très intéressant. »
Le feeling avec l’avant : « Il n’y a pas de (gros) freinage donc je suis sans doute avantagé. Après, il faut avoir un bon feeling dans les grandes courbes pour ne pas forcer sur la moto. Mais c’est facile à dire, car il faut toujours forcer. »
Le vent : « Il faut savoir comment il est. Ça permet de comprendre pourquoi nous avons raté un virage ou non. Tu essaies de l’anticiper. Avec la chaleur c’était plus simple de le faire, car les pneus et la moto se comportaient mieux, mais parfois il faut partir très fort et s’accrocher, car une rafale peut vraiment vous dégommer. Ça te laisse un peu sous le choc car c’est d’une intensité à laquelle on est rarement confronté. En MotoGP c’est généralement le cas, mais là c’est plus important, peut-être car les virages sont plus rapides et qu’il y a plus de vent qu’ailleurs. À Jerez, quand il y a du vent comme ça, on s’arrête de rouler car on ne peut plus négocier les deux virages rapides. »
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