« Il reste beaucoup à apprendre » : première chute en course pour Acosta
Pedro Acosta avait marqué des points lors des cinq sprints et quatre courses longues disputées avant celle du Mans, dimanche. Le jeune espagnol a connu en France son premier résultat blanc. Il était cinquième et dans l'aspiration du podium quand il a chuté au troisième tour.
Propos recueillis auprès de Pedro Acosta au Mans.
La chute : « On a pris un bon départ. On a tout bien fait au bon moment, on était assez vite. Diggia (Di Giannantonio) et Aleix (Espargaro) se battaient devant moi dans le virage 7, et peut-être qu'en entrant dans le virage 8 uks étaient trop à droite et ils ont freiné assez tôt pour aller sur la gauche. Quand ils ont réalisé qu'ils étaient lents, ils ont commencé à relâcher, et c'est là que j'arrivais très vite. Je ne voulais pas toucher Aleix et détruire sa course ou celle d'un autre, donc j'ai essayé d'arrêter la moto et j'ai perdu l'avant. »
Ce qui aurait pu être réalisé : « Je ne vais pas parler de positions parce qu'au final, beaucoup de choses auraient pu arriver. On se voyait pour être dans le groupe où étaient Martin, Bagnaia, Marc (Marquez). Ça n'a pas été une course excessivement rapide. En termes de rythme, on a été assez rapides. Je ne sais pas si j'aurais été là si Pecco (Bagnaia) et Martin avaient poussé plus. On a vu qu'à un moment, Bastianini faisait des petits 1'32 alors que devant ils étaient en 1'32. Ce n'était pas non plus très normal. Mais ce qu'on doit voir, c'est qu'on a chuté au deuxième tour, et non pas ce qui aurait pu se passer si... »
Un « problème » à résoudre... : « On a aujourd'hui un problème constant : on l'a sur toutes les pistes, dans toutes les situations, de la même manière et dans le même genre de virage. Quand on aura résolu ce problème, on fera un grand pas (en avant), car ce problème en entraîne d'autres dans la moto. Ce n'est pas sur les réglages ou le feeling. Ce problème en entraîne bien plus dans la moto niveau électronique, comment la moto gère tout ça. C'est un peu compliqué de savoir vers où aller. Au warm-up on a fait un premier pas en avant important ; en course, la moto allait bien mieux que samedi. Il reste beaucoup à apprendre. C'est vrai qu'on a une confiance élevée, mais on ne doit pas penser en la confiance qu'on a, sinon en celle qu'on veut avoir. »