Miller & Oliveira vers Pramac : « Yamaha a besoin de pilotes expérimentés »
Jack Miller et Miguel Oliveira seront bientôt annoncés comme les futurs membres de l'équipe Pramac Racing pour 2025. Un transfert que le team-manager Gino Borsoi justifie – sans donner les noms – par le besoin de pilotes expérimentés chez Yamaha.
Les derniers doutes quant à l'arrivée de Jack Miller et Miguel Oliveira chez Pramac Racing sont en train d'être dissipés à Spielberg. Sergio Garcia, leader du championnat du monde Moto2 et candidat à un transfert dans l'équipe, a confirmé qu'il resterait en catégorie intermédiaire en 2025. Tout porte à croire que l'Australien et le Portugais ont désormais le champ libre.
Ce n'est pas du goût de tout le monde, notamment ceux qui estiment que Garcia méritait de grimper en MotoGP du fait de ses bons résultats. Certaines voix du paddock fustigent notamment le poids du passeport : Miller et Oliveira sont les seuls représentants de leur pays, tandis que Garcia est né en Espagne, pays qui aura déjà neuf pilotes en catégorie reine l'an prochain.
D'autres éléments ont toutefois pesé dans la balance. L'un d'entre eux : l'expérience de Miller (10 saisons en MotoGP sur 3 machines différentes) et Oliveira (6 saisons en MotoGP sur 2 machines différentes). Le team-manager de l'équipe Pramac, Gino Borsoi, y a fait référence en répondant à la TV espagnole DAZN au sujet de l'actualité mercato qui entoure son équipe.
Oui, Pramac était initialement en quête de jeunes loups. « Mais Yamaha a besoin d'une poussée supplémentaire, et une poussée qui vienne également de pilotes rapides et qui ont de l'expérience en MotoGP. Surtout des pilotes qui ont roulé sur des motos différentes, argue Borsoi sans citer l'Australien et le Portugais. C'est pour cela qu'est arrivée une idée différente de ce qui était peut-être la naissance de cette nouvelle connexion Pramac-Yamaha. »
« Avec Ducati, c'est une équipe où tu dois avoir des pilotes jeunes pour le futur. Mais nous sommes dans une situation différente et cela nous fera peut-être prendre des décisions différentes », poursuit le dirigeant italien. En référence, évidemment, au développement dont a besoin la Yamaha YZR-M1 pour retrouver le devant de la scène.