« Rien ne va sur la longueur » : déception et explications de Quartararo au Mugello

Arrivé 14e du Grand Prix d'Italie, Fabio Quartararo a sauvé 2 points d'une course où sa situation a empiré au fil des tours. La triste fin d'un week-end à oublier, expliquait-il à l'arrivée.
La course… : « Y’a rien qui va vraiment sur la longueur, la moto est très physique, ça ne tourne pas, c'est lourd, il n'y a pas de grip. Sincèrement, quand on pense qu'on fait des pas en avant, finalement, on voit que clairement on n'y arrive pas du tout. Assez frustrant de voir ce week-end, mais bon, c'est comme ça. Je m'attendais quand même à terminer beaucoup plus devant. Et au-delà de la position, c'est la difficulté avec laquelle on a fait la deuxième partie de course… Physiquement, avec l'épaule, j'en peux plus. J'ai dû compenser avec l'autre. J'ai eu les bras qui étaient en compote, même les avant-bras. C'est assez frustrant de voir le comportement de la moto. »
Qu'est-ce que tu peux apprendre de ce genre de course ? « Il n'y a rien à apprendre. C'est un week-end où clairement, on ne sait pas pourquoi on arrive à avoir un rythme sur 3-4 tours et, ensuite, chaque tour c'est de pire en pire et on voit qu'on n'a aucune constance. C'est la dégringolade et, même physiquement, c'est une moto qui est beaucoup trop physique et qu'on ne peut pas piloter sur une longueur comme ça. »
Tu pensais partir avec le medium et puis finalement tu as choisi le soft : « On hésitait un petit peu avec les deux. Sincèrement, ni le medium ni le soft n'étaient bons pour nous. On a vu ce que la majorité des pilotes a choisi et on a vu que c'était le tendre. Déjà qu'on n'avait pas de grip, donc si en plus on partait avec un pneu plus dur, c'était compliqué. »
Ce sont les mêmes problèmes que tu avais hier ? « C'était un petit peu différent, sur d'autres virages, et surtout le problème d'adhérence qu'on a souvent le dimanche après le Moto2 ou sur une course comme celle-là. C'est surtout ça qui est arrivé. »
Direction Assen avec la déception en bouche : « Je suis très très déçu de ce week-end, de voir qu'on était aussi loin et qu'on n'arrivait pas du tout à piloter. C'était la moto qui me conduisait et vraiment, on fait tout avec l'avant, quand il n'y a pas de grip à l’arrière c'est très compliqué, donc j'espère qu'à Assen, on va pouvoir trouver la solution. »
Tu te dis : "Vivement le V4" ? « Vivement un changement. Parce que même si on a des évolutions sur la moto, je ne sais pas si le V4 va marcher. Mais en tout cas, on a vraiment des difficultés à avoir un rythme comme les autres, faire le même style de pilotage. Finalement, les essais c'est quelque chose, mais en course, on n'est jamais là. À part Silverstone qui était vraiment bien, dès qu'il y a un petit peu de chaleur ou quelque chose qui ne va pas trop, on est très loin et on n'arrive pas à piloter. »
