
Tombé à Portimao, Jorge Martin en est à trois abandons en cinq Grands Prix en 2022. Il ne comprend pas d’où vient sa chute, et ne compte pas changer sa manière d’aborder les courses.
Jorge Martin est l’un des grands perdants du Grand Prix du Portugal. En délicatesse dans les conditions pluvieuses puis mixtes des essais, il est resté coincé en séance de repêchage, mettant fin à une série de 13 Q2 consécutives. Il espérait cependant montrer son véritable potentiel sur une piste entièrement sèche, dimanche. Mais les choses ont mal tourné.
Passé 9e dès le premier tour, il est rapidement descendu au 11e rang après s’être fait doubler par Alex Rins et Marc Marquez, qu’il a tenté de suivre. Porté par la vitesse du pilote Honda, il comptait se frayer un chemin dans le top-10 à ses côtés. La remontée s’est arrêtée dès le cinquième tour, quand il a perdu l’avant de sa Ducati dans le dernier virage du circuit.
« Je roulais derrière Marc Marquez, je sentais que j’avais un peu plus de vitesse mais je n’arrivais pas à le doubler. J’ai essayé de rester derrière pour remonter avec lui, mais j’ai perdu l’avant sans rien faire de spécial. J’ai tout fait pareil que lors des tours précédents, on l’a vu dans les données, mais j’ai chuté », s’étonne-t-il.
Percuté par Francesco Bagnaia à Losail, puis tombé en passant sur un couloir d’eau à Mandalika, Jorge Martin termine à terre pour la troisième fois en cinq Grands Prix. Il est le pilote qui compte le plus d’abandons en ce premier quart de saison. Avec seulement 28 unités au compteur, son retard sur les deux nouveaux leaders du championnat, Fabio Quartararo et Alex Rins, bondit à 41 points.
Pas une raison pour changer de comportement, statue-t-il. « Je ne vais pas changer la manière avec laquelle nous affrontons les courses. Je n’ai rien fait d’extraordinaire lors de la chute. Il faut pousser, car si tu prends les choses avec prudence, tu termines 15e. » Une phrase qui résume finalement bien l’Espagnol, dont les yeux se tournent déjà vers son Grand Prix national, à Jerez, du 29 avril au 1er mai.