Sachsenring, Zarco (J1) : « Je ne peux pas être déçu des chutes »

Johann Zarco est parti à la faute à deux reprises au Sachsenring ce vendredi, mais c'est « la preuve d'un vrai engagement » et « d'une limite ». Le Français devra passer par la Q1 samedi, mais il espère pouvoir tirer son épingle du jeu après une journée où il estime avoir trouvé des choses intéressantes en Allemagne.
Le bilan du jour : « Beau travail cet après-midi. On a quand même beaucoup progressé. On a changé la donne sur ces limites que j'avais à Assen, on a retrouvé une moto qui se pilote avec finesse et ça peut être intéressant pour les longueurs de course. Au dernier time attack j'ai retrouvé une limite de moto. En pneus neufs c'est trop un combat de faire mieux. Ça nous fait manquer la Q2. »
« On manque de vitesse, par contre j'ai regoûté à une qualité de moto qui, j'espère, en pneus usés, peut payer demain et dimanche. Le travail était bon, bien meilleur que les week-ends précédents. Malheureusement ça n'a pas concrétisé. »
« Je me rends compte d'à quel point la moto est très sensible, et même si on peut être limité sur le développement, je pense qu'en réglages, il y a moyen de continuer à utiliser cette moto mieux que ça pour remonter dans le classement. »
Le souci qui lui fait manquer la Q2 : « Ou elle n'accroche pas assez, ou elle ne tourne pas assez. C'est toujours ce compromis. J'étais à la limite de l'adhérence. Peut-être que le pneu tendre avant m'aurait fait faire un step comme cela s'est passé avec Di Giannantonio, mais sur mon 2e time attack, j'ai trouvé intéressant le pneu dur à l'avant. Je pensais que ça allait m'aider, il fallait choisir, cela n'a pas été mal mais pas assez bien. »
La pluie attendue samedi : « Certainement. Si c'est ça c'est positif, la Q1 permettra de faire plus de kilomètres. »
Les chutes du jour : « La première chute, c'est à cause des pneus froids. J'ai penché et je suis tombé, rien à faire. Et la deuxième, c'est de l'attaque. Je ne peux pas être déçu des chutes, ça donne la preuve d'une certaine limite, mais aussi d'un vrai engagement. Ce n'était pas une erreur, c'était vraiment pour essayer de progresser. »