Zarco optimiste à Jerez : « Je crois toujours que les choses peuvent fonctionner »
Stefan Bradl a réalisé beaucoup d’essais sur le circuit andalou avec la Honda RC213V en amont du Grand Prix d’Espagne et cela pourrait aider Johann Zarco à franchir un cap. Voici les déclarations tenues par l'Azuréen à Jerez ce jeudi.
Jerez, un circuit qui peut aider ? « Une fois de plus, ce sera un Grand Prix pour obtenir des informations, des réponses au sujet d’où en est la moto. Nous n’avions pas préparé le dimanche (d'Austin) et je l’ai manqué. Ici, avec tous les tours que Stefan Bradl a bouclés, nous avons certainement des références pour mettre au point une base. Et nous souhaitons aussi faire un petit reset sur la direction à suivre, car nous avons peut-être essayé des choses très différentes à Portimão et à Austin. Cela a aidé à obtenir de nombreuses informations mais pas à me donner un bon feeling. J’espère que ça va bien se passer. Nous avons de nouvelles cartes à chaque fois que nous changeons de circuit. Je crois toujours que les choses peuvent fonctionner. Je ne peux pas dire ce que nous allons essayer ou ce qui est prévu lundi, car je ne sais pas et je ne veux pas savoir. Je veux juste que les choses fonctionnent. Mais clairement, je me sens bien et j’essaie de faire du mieux possible. »
Partage avec les autres pilotes Honda : « Oui, mais pas en dehors des circuits, car nous ne nous voyons pas. (…) Quand on parle, on peut échanger, on peut se plaindre des mêmes choses, mais avec exactement les mêmes sensations. Je suis toujours assez solitaire quand j’attaque, je n’échange pas, parce que je les croise peu. Quand on demande aux techniciens, les commentaires se rejoignent quand même beaucoup. »
Le grip de Jerez, un problème pour Honda ? « Aucune idée. Le pneu Michelin a évolué avec une nouvelle construction. Il est très similaire à celui de l’an dernier. Ça a apporté pas mal de vibrations pour pas mal d’équipes. Pour nous, c’est davantage et on n’arrive pas encore à les gérer. Il semble y avoir une sorte de gain d’adhérence sur l’angle, mais qui crée des problèmes. Les autres ont peut-être mieux réussi à utiliser cette adhérence. Nous, ça nous pénalise. Une adhérence qui nous pénalise, mais parfois on se plaint de ne pas avoir assez d’adhérence… C’est ça qui est compliqué (…). »
Quel(s) problème(s) ? « Quand on commence à faire beaucoup de tours, on a de plus en plus de mal à suivre les autres. On a l’impression qu’il y a des problèmes partout. La moto est devenue, je pense, dure à manier, alors que ce n’était pas la caractéristique de la Honda. Dure à manier, mais sans pour autant gagner du temps sur l’accélération. Pour moi, ça reste ça, la manière de sortir des virages et de manier la moto. »