Zarco frustré par « un sentiment de mauvaise spirale » au Mugello

Tombé alors qu'il était 11e, Johann Zarco a manqué son objectif d'aller au bout du Grand Prix d'Italie. « Dégoûté », le pilote Honda espère retrouver de la compétitivité à Assen après un week-end difficile au Mugello.
Bilan du jour : « Le premier sentiment, c'est difficile de refaire un zéro, de ne pas aller au bout de la course. Et du coup, avoir un vrai sentiment de mauvaise spirale. Entre vendredi et samedi matin, on n'était pas top, on a quand même évolué. J'avais un meilleur contrôle de la moto, et là sur la course j'ai fait de très beaux dépassements. Je me suis complètement fait surprendre par cette chute dans le dernier virage. C'est un virage qui me plaisait bien sur tout le weekend. Et là, en essayant de rester derrière Binder, j'ai glissé. Et est-ce que le pneu avait déjà un peu trop surchauffé ? Parce que c'est vrai que derrière les autres motos, ça change un peu toutes les températures. Mais du coup, dégoûté. »
« Ok, après un très bon moment il y a un mois, il faut accepter de revenir à une normalité, mais là c'est pas une normalité c'est juste zéro point, des chutes, des erreurs. J'aime pas répéter des erreurs. Ça peut arriver parce que quand on attaque franchement, je pousse bien la moto dans ses limites, et ça prouve qu'il y a une limite. J'espère récupérer au mieux pour les prochaines courses, pour réussir à reconstruire quelque chose de plutôt bon. »
Quand même des progrès durant le week-end : « On manquait de vitesse sur le début du weekend. Et même encore le samedi matin, en qualification il y a eu du progrès, mais c'était pas encore ça. Mais là sur la course, j'ai rarement pu doubler aussi bien. C'est qu'on était rentré dans une zone où j'arrive à attaquer et je peux tenter. Malheureusement,, je me suis fait avoir par la chute, ce que je déteste parce que je m'y attendais pas, et ça m'a fait perdre la course. »
L'objectif manqué de terminer le GP : « Je vais pas au bout et je pense que quand on veut un bon résultat, quel que soit le résultat qu'on veut, la première des bases est d'aller au bout. Et là je m'étais mis ça en tête pour dire de ne pas trop stresser. J'avais pas eu ce sentiment d'être dépassé, et du coup, de chuter sans avoir eu cette sensation d'être dépassé par les événements, ça me met des boules. Et si on revient à quelque chose de plus technique, il y a eu deux courses où il a fait très chaud. Curieux de voir si Assen, avec des températures plus basses... Si on redevient compétitif, ce sera une bonne réponse. »
Comment aborder le prochain week-end à Assen : « Il ne faut pas que je me mette cette pression là. Donc je sais pas encore comment l'aborder, mais je vois qu'il ne faut pas non plus trop se prendre la tête, parce que des prises de tête, ça met de la pression. Donc faire au mieux pour keaffer sur cette piste. Parce que la moto, même ici elle donne des sensations vraiment incroyables. On sent que ça peut super bien accrocher. Il y a des endroits où c'est super bien et des endroits c'est super mauvais, et en fait, tout le compromis fait qu'on va pas assez vite. Et c'est pour ça qu'Assen, il faut essayer d'aller vers les points positifs de la moto et voir si en faisant ça, ça matche. »
État physique après ces deux chutes : « Ça va. Aujourd'hui c'est vraiment une glissade, j'étais énormément penché. Hier j'ai tapé très fort les chevilles. Pas dans l'impact avec Binder, mais en chutant, les chevilles ont tapé le sol, d'abord ma cheville gauche et après mon pied droit. Le pied droit était gonflé ce matin, mais ça va. »
