Assen, Zarco : « Le mieux est parfois l'ennemi du bien »

Dans quel état d'esprit Johann Zarco aborde-t-il le Grand Prix des Pays-Bas après avoir chuté au Mugello le week-end dernier ? Voici toutes les déclarations du Français à Assen ce jeudi.
Un week-end pour rebondir ? « On essaie de voir comment la forme revient. Ce n'est pas facile quand tout s'enchaîne comme ça. J'espère sentir plus de fraîcheur. Le simple fait de rentrer deux jours, comprendre le Mugello car j'ai bien parlé avec l'équipe. Aujourd'hui j'ai du temps et on a on a bien discuté avec l'équipe. Il y a quand même eu du positif entre vendredi et dimanche, une belle évolution, très intéressante. La chute fait aussi partie du jeu quand quand on se donne à fond. Espérons qu'en fait, tout ce travail de réglages, ce contrôle que j'ai de la moto, le pilotage qui évolue, ça puisse matcher encore mieux ici, même mieux que d'habitude. »
« Pour l'instant, sur le papier je ne vois pas pourquoi ça ne pourrait pas marcher, et ça, ça donne de la motivation. Ça me plairait de performer ici à Assen parce que ça reste un circuit historique. Et j'ai jamais eu de belles performances en MotoGP, jamais concrétisé un bon résultat ici. C'est pour ça que ça me plairait d'être au niveau. »
« Côté technique, le fait qu'il puisse faire moins chaud peut nous aider, parce que c'est vrai que quand il fait très chaud, on a du mal à avoir la vitesse. Et le fait que la piste soit plate peut nous aider aussi, parce qu'en Aragon et au Mugello, les virages les plus difficiles étaient les virages en descente. Ça peut aussi nous donner une petite idée du comportement de notre moto, avoir le temps d'analyser, tout ça, et dire oui ou non, bien mettre tout en situation. Ça c'est des échanges agréables avec l'équipe. »
Faire la danse de la pluie ? « Pas spécialement. J'aimerais bien performer peu importe les conditions. Maintenant, sous la pluie, il faut saisir les occasion. Bien mettre tout en ligne, le corps et l'esprit, ben ça peut faire des choses bien cool. »
Le premier objectif d'aller au bout du Grand Prix ? « Quand j'ai annoncé au Mugello que je voulais terminer, je ne l'ai même pas fait, donc là je l'annonce pas. C'est naturel de vouloir aller jusqu'au bout. Et il faut que j'arrive à avoir un peu plus de marge, peut-être physique, pour mieux gérer sur la moto. Je pensais être en contrôle au Mugello. Mais le virage que je préférais, c'est là où je suis tombé, parce que peut-être que c'est là où tout se passait bien et j'ai voulu faire mieux. C'est vrai que parfois, le mieux est l'ennemi du bien. Du coup ça fait lâcher. »
Une chance de faire mieux qu'en 2024 ? « Le circuit ou on avait le plus de difficultés, au Mugello, on était en moyenne à 1,5 seconde/tour l'an dernier, et cette année on est passés à 0,8s. Donc on a quand même réduit de moitié.. Là ça peut bien marcher. Même au niveau de l'utilisation des pneus. Si je peux utiliser correctement ce pneu dur et avoir confiance, c'est signe que déjà beaucoup de choses vont bien fonctionner. J'espère être au contact des autres. Il n'y a que cette accélération à la sortie du virage 5, on est souvent en difficulté avec le wheeling et ça peut nous faire perdre du temps. Mais si on peut compenser ailleurs, on essaiera ! »