
Sixième à Phillip Island, Luca Marini s’est régalé lors d’un « Grand Prix unique ». Il estime que son coéquipier Marco Bezzecchi aurait pu faire mieux que quatrième, mais qu’il a décidé de rester derrière Francesco Bagnaia.
Une chute à Buriram (23ème) avait mis fin à une série de quatre courses terminée dans le top-7 pour Luca Marini. Deux semaines après son erreur thaïlandaise, l’Italien s’est remis sur le droit chemin en terminant sixième à Phillip Island, après avoir passé une partie de la course dans le groupe de tête. « Une bonne bagarre, un Grand Prix unique où j’ai profité de chaque instant », souriait-il à l’arrivée.
Septième sur la grille, il lui a d’abord fallu se battre dans le peloton, et il estime que cela affecté son résultat final. « J’ai perdu du temps avec l’accrochage entre Jack (Miller) et Alex (Marquez), et je pense que j’ai trop tiré sur le pneu arrière pour réduire l’écart avec les leaders et revenir. Cela aurait été plus facile si ‘avais pu rester avec le groupe de tête », a-t-il analysé.
Spectateur de la bagarre pour la victoire dans les derniers kilomètres, Luca Marini a lui dû faire face à Marco Bezzecchi (4ème) et Jorge Martin (7ème), avant d’être rejoint par Enea Bastianini (5ème) sur la fin. Il passe à 464 millièmes de son premier podium en MotoGP, à 688 millièmes de la victoire, mais repart quand même d’Australie heureux. « Mon week-end avait très mal commencé mais on a redressé la barre et cela me rend satisfait », souligne-t-il.
Son coéquipier au Mooney VR46 Racing Team, Marco Bezzecchi, a lui un temps été sur ce podium puisqu’il était deuxième derrière Francesco Bagnaia. Luca Marini estime qu’il y aurait pu avoir dépassement, mais que l’Italien n’a pas tenté le diable face à son compatriote, partenaire à la VR46 Riders Academy, ami dans la vie et pilote Ducati, qui joue le titre mondial.
« Marco pouvait simplement doubler dans la ligne droite. Sa vitesse est toujours très bonne car c’est un pilote petit et léger, mais je le voyais devant sur cette course car il était l’un des plus rapides depuis la FP1. Je pense qu’il aurait pu faire encore mieux, mais qu’il ne voulait pas dépasser Pecco (Bagnaia) et prendre des risques. »
À Motegi, fin septembre, Marco Bezzecchi avait expliqué être volontairement resté derrière Francesco Bagnaia pour ne pas « créer un désastre » en cas d’erreur, autrement dit chuter et l’emporter.
Australie, Bagnaia (3e) : « Yamaha a un problème, c’est clair »