
Qualifié sixième à Phillip Island, Johann Zarco a su redresser la barre après un début de journée délicat et un passage par le repêchage. Il a fait une préparation de course « intéressante » et estime pouvoir viser un bon résultat, alors que les chronos entre les leaders sont « tous très serrés ».
Propos recueillis lors du point presse de Johann Zarco à Phillip Island, ce samedi.
Sixième sur la grille après une journée faite de hauts et de bas : « Je suis content de l’après-midi parce que ça partait mal. Ce samedi certains ont fait un gros step en avant, nous on a progressé mais pas autant donc ça fait la différence. On a pas mal bossé car les chronos sont tous très serrés. J’étais un peu contrarié à la fin de la FP3 où tout allait bien, et sur les deux chronos qu’il faut faire, les autres ont fait un pas en avant avec le pneu soft. En rythme ça se passe bien, la FP4 était intéressante, on a confirmé le pneu dur arrière, le dur à l’avant si il faut chaud demain. C’est pas un pneu extra-dur comme sur d’autres circuits, mais avec les températures et le circuit particulier, parfois il faut être sûr de pouvoir l’utiliser. »
« La Q1, c’est toujours compliqué parce que ce sont des chronos qui te placent quasiment dans les cinq premiers de la Q2 et il a fallu les faire, car même avec de bons chronos je me retrouvais troisième à quelques minutes de la fin. En Q2 c’était intéressant aussi, de la bonne progression et les chronos s’améliorent mais certains arrivent à faire mieux. Ça fait sixième, c’est pas dramatique car j’ai eu une bonne mise en route à chaque début de séance, ça peut permettre d’être à l’aise en début de course. J’espère que les autres n’attaqueront pas trop vite pour qu’il n’y ait pas un écart qui se crée, ensuite ça crée des difficultés pour remonter ou doubler, mais il y a moyen d’espérer de bonnes choses pour la course. »
Une course qui sera conditionnée par la gestion des pneumatiques, donc un départ sans doute plus lent : « Exactement. Après, le fait de devoir se battre derrière fait aussi bouffer du pneu. C’est là où il faut réussir à gérer mais en étant à fond, car quand on dit qu’on gère, on a pas énormément de marge. Il y en a qui ont des difficultés avec le pneu avant. Ça peut aussi faire la différence, car il peut y avoir un style qui fonctionne mieux qu’un autre. »
Le vent le gêne moins qu’avant : « On a bien bossé, on a bien progressé. Il y avait moins de vent aujourd’hui donc on pouvait plus attaquer et la moto bougeait moins, mais il y a toujours cette sortie du virage 2 où on est bien couverts, et quand on accélère on prend de la rafale, ça fait parfois énormément bouger, mais là ça va. Même si je ne suis pas tout le temps à l’aise avec le mouvement, j’arrive quand même à m’en sortir. »
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