
Alex Rins (3e) et Joan Mir (4e) ont réalisé un dimanche solide en Argentine. Ils sont les seuls pilotes à avoir terminé les trois premiers Grands Prix dans le top-7. Leur régularité pourrait être leur arme la plus précieuse en 2022.
Et de un. Suzuki a enlevé en Argentine son premier podium de la saison 2022, grâce à la troisième place d’Alex Rins (3e). Le dernier de la marque remontait au Grand Prix d’Algarve 2021, en novembre. Et du pilote au Grand Prix de Grande-Bretagne, en août, il y a neuf courses. Soit un demi-championnat.
Septième sur la grille, l’Espagnol a mis sept tours à se hisser à cette troisième position. À ce moment, le leader – mais futur deuxième – Jorge Martin était 2,5 secondes devant. Ils termineront finalement à 523 millièmes l’un de l’autre. Le vainqueur, Aleix Espargaro, coupera la ligne d’arrivée 1,330 seconde avant Alex Rins.
La gomme usée et le temps perdu à se battre en début d’épreuve lui a peut-être coûté un meilleur résultat, mais le pilote Suzuki estime aussi qu’Aleix Espargaro a passé une partie du Grand Prix à gérer la situation. Quoi qu’il en soit, cette médaille de bronze le satisfait. D’autant plus qu’elle se double d’une quatrième place pour son coéquipier Joan Mir, qui signe lui aussi sa meilleure prestation de la saison.
Les deux hommes ne cessent de se suivre depuis le début du championnat : 7e/6e à Losail, 5e/6e à Mandalika, 3e/4e à Termas de Río Hondo. Ils sont les deux seuls pilotes à avoir terminé les trois premiers Grands Prix dans le top-7. Cela permet au Team Suzuki Ecstar de mener le classement par équipes. Et si, comme en 2020, sa régularité faisait à nouveau sa force en 2022 ?
Il faudra sans doute gagner pour viser le titre suprême, glané par Joan Mir en 2020 puis perdu l’an dernier. La dernière victoire du constructeur japonais remonte à octobre 2020. Mais en attendant son heure, Suzuki compte ses points. 36 pour Alex Rins, à seulement 9 longueurs du leader Aleix Espargaro ; 33 pour Joan Mir, guère plus loin.