Quinzième à Sepang ce vendredi, Marc Marquez a été interrogé sur sa journée, mais aussi sur la situation de Honda. L’Espagnol estime que le HRC reviendra devant tôt ou tard, avec ou sans lui. Et souligne que de son côté aussi, il conçoit à un sacrifice en préférant être performant avec Gresini Racing, plutôt que très bien payé mais loin au classement avec Honda.
Quinzième et au repêchage : « Sur certaines pistes, nous avons la vitesse sur un tour et non le rythme, mais ici c’est le contraire, et notre rythme est assez bon, mais la vitesse sur un tour n’est pas là. C’est une chose à laquelle nous nous attendions, donc ce n’est pas une grande surprise. J’ai bien commencé les deux séances mais je n’ai pas trouvé ce petit plus lorsque nous sommes passés au contre-la-montre. Les qualifications seront très importantes, avec deux départs par week-end cette année, donc je vais continuer à me donner à 100 % pour voir ce qu’il est possible de faire en Q1. »
Dans la roue de son frère Alex, meilleur temps : « Lors du premier run, je me suis mis derrière lui et nous avons fait les deux meilleurs temps. Puis, logiquement, à la fin de la séance, les chronos ont baissé. Lors de la première fois, en essayant de le suivre, j’ai failli tomber et j’ai dû interrompre mon effort. Et dans la seconde, j’ai été derrière Marti, mais ça s’est très bien passé. Il est vrai que ces dernières courses, il était blessé aux côtes, et c’est la première fois qu’il retrouve une bonne santé physique. Quand on va autant à la limite, il est plus facile de faire des erreurs aussi, mais pour le moment, il a l’air très confiant. »
À ceux qui lui disent qu’il laisse tomber Honda : « Je ne le vois pas de cette façon. Au final, Honda a un champion du monde dans le box, qui est Joan Mir. Il s’avère qu’il n’est pas très loin de mon niveau. Et je pense que ce dont il a besoin en ce moment, c’est de temps. Honda est Honda, ils reviendront (devant) avec ou sans moi dans le garage. Mais oui, évidemment, nous sommes dans une situation difficile depuis deux ou trois ans. Il faut du temps, il y a des pilotes qui ont plus de temps que d’autres. »
Les résultats avant l’argent : « J’aurais pu être égoïste et rester à l’intérieur du garage en me promenant à moto, et être payé une fortune pour le faire. Mais je pense que cet argent doit être consacré au développement de la moto. Je me retire et donne la priorité au sport, ce qui consiste à essayer de m’amuser sur la moto comme je l’ai toujours fait.
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