Tombé lors du sprint de Mandalika alors qu'il menait, Jorge Martin a réussi à remonter de la dernière à la 10ème place. Pas assez pour marquer des points. Il voit son avantage sur Francesco Bagnaia passer de 24 à 12 unités.
Une remontée de 21e à 10e : « Et ce même avec une pression à l'avant très élevée. Car, on a fait les calculs de pression sans penser qu'on allait devoir rouler derrière 10 pilotes. Donc la pression est montée en flèche. Beaucoup. Je retiens le positif, je sais que dans ces conditions j'ai été rapide. Je me suis entraîné à dépasser, j'ai dû dépasser à mille endroits et c'est finalement une expérience pour demain ; en cas de bagarre, j'ai aussi ces armes. »
« Je me suis entraîné à dépasser car je suis passé de dernier à dixième en très peu de tours. J'espérais récupérer quelques points même après une chute. J'ai réussi à finir devant pas mal de pilotes et c'est évidemment dommage de chuter, et c'est frustrant. Je pense qu'aujourd'hui aurait pu être un jour pour augmenter l'avantage, mais cela n'a pas été le cas, donc demain sera une autre opportunité. »
Une chute qui le laisse pensif : « J'ai regardé depuis la vue hélicoptère et ma trajectoire était identique à celle de Pecco. J'ai regardé d'autres tours, la trajectoire était identique. (...) C'est le problème, je ne suis pas tranquille parce que je ne sais pas pourquoi je suis tombé. Je pense que ce n'est pas un souci de trajectoire car c'est la même que celle que j'ai fait toute la journée. Je ne sais pas. Nous avons regardé les données et on ne voit rien, donc je devrai probablement être un peu plus prudent sur ce virage, car ne pas savoir ne me laisse évidemment pas tranquille, donc le seul moyen est de passer un peu plus en douceur. »
« Je pense qu'il y a une zone où il n'y a pas d'adhérence, comme si c'était de la glace, et je ne sais pas exactement où elle se trouve car c'est très difficile à voir, donc cela dépend si on la traverse ou non. Je me trouve bien et si nous trouvons la ligne parfaite sur ce virage pour ne pas tomber, tout est parfait. »
La remontée de Bastianini en fait l'un des favoris : « Avec Enea, cela dépend de la façon dont on partira. Il sera fort pour la course car on a un peu d'avance en termes de rythme, mais le rival est Pecco et non Enea, donc je réfléchirai demain à ce qui est mieux à faire. On verra la suite. Je pense que certains envisagent même le pneu tendre, donc il va falloir bien décider de la gomme. Avec le pneu medium je me sens très à l'aise, donc j'espère bien aller. »