Portimao, Quartararo (7e) : « Je fais tout ce que je peux »
Septième du Grand Prix du Portugal, Fabio Quartararo a pris 9 bons points ce dimanche. Le Français a « beaucoup de données à analyser » et « du positif » à retenir du week-end, avant un test important lundi.
Septième place finale : « Après le sprint de samedi je m'attendais à finir plus près des pilotes de devant, mais en termes de position je ne m'attendais pas à mieux. On a de bonnes données à analyser. »
Sensations différentes par rapport à Lusail : Ce ne sont pas les mêmes. Je pense qu'il y a un peu de positif et des points à améliorer. On a pas mal de données à analyser, c'est positif même si la course a été compliquée. (Qu'est-ce qui est bien ?) Les infos tirées sur les réglages de la moto. On a pas mal changé la moto de vendredi à samedi et c'est positif. Si on change la géométrie de la moto on a des points qui sont mieux. (Et le grip ?) Non. C'est plus l'entrée de virage (qui a été améliorée), mais le grip non, c'est pour ça qu'il y a encore des choses à modifier. »
Ce qui l'empêche de s'exprimer pleinement sur la moto : « Plein de choses. Ce n'est pas une question de ce que je ne peux pas faire sur la moto, c'est que là, on arrive à la limite de notre moto. Je fais déjà tout ce que je peux avec cette moto, tout ce qu'elle me permet de faire. C'est pour ça que je pense que les données du week-end vont être utiles. »
Le test de lundi : « En premier lieu, voyons la météo et espérons qu'elle soit bonne. Il semble qu'on aura pas mal de choses à tester, donc c'est bien. »
Le prochain rendez-vous à Austin, où il faisait podium l'an dernier : « Je ne sais pas, tellement de choses peuvent changer en un an ! Ce qui est bien, c'est qu'Alex a gagné plusieurs fois là-bas, donc ça va être un bon pilote à regarder, voir ce qu'il dit sur cette moto, avoir ses impressions sur ce circuit. »
Pas de bond en avant espéré d'ici Austin : « Ça ne se fera pas en une course. Il faut du roulage, du roulage. Je pense que jusqu'à mi-saison, on ne verra pas une grande amélioration. Il faut qu'on fasse beaucoup de tours. Les autres ont plus de motos en piste, plus de données, plus d'informations et surtout, plusieurs pilotes qui roulent de différentes façons. »
Si les discussions 'mercato' l'influencent, le troublent : « J'ai vécu des choses bien pires quand j'étais en Moto2 et que je ne savais pas où j'allais aller l'année d'après, si j'allais avoir une moto. Donc je pense que ça ne m'affecte pas. C'est sûr qu'il y a un choix à faire dans pas très longtemps. D'un côté on voit vraiment que Yamaha fait des choses que je n'avais jamais vues en six ans. De l'autre, il y a des motos qui sont déjà aux avant-postes. Donc ce ne sera pas un choix facile. (Un effet sur l'atmosphère dans l'équipe ?) Non, l'ambiance est très bonne et je pense même que ça les motive énormément. »