Jack Miller a bouclé 62 tours lors du test de Valence, un peu plus que son coéquipier Brad Binder (51). L’Australien avait pas mal de choses à tester sur la KTM RC16, alors que le constructeur autrichien espère combler son retard sur Ducati en 2024. « Nous avons confirmé que nous étions dans la bonne direction », a-t-il expliqué une fois la journée de roulage terminée.
Mais encore ? « Travailler l’aérodynamisme avec autant de vent n’est pas idéal, surtout s’il est transversal. C’est pour cela que je suis tombé. J’ai essayé de récolter un maximum de données, et maintenant il va falloir en tirer du positif pour nous renforcer. Nous nous sommes concentrés sur le contrôle de traction et le frein moteur, qui sont les éléments dont je me plaignais », a-t-il détaillé.
L’Australien a rappelé à Valence que les progrès exigés à un tel niveau de compétition demandent du temps. Et qu’il faudra donc continuer à travailler dessus lors du test de Sepang, en février. « Tout comme Rome ne s’est pas faite en un jour, les problèmes ne peuvent être résolus en un instant. »
Enfin, Miller a raconté une anecdote qui a fait sourire ceux qui l’écoutaient : « Nous avons également utilisé le nouveau levier de frein Brembo, qui m’a impressionné, et le frein arrière à la main. J’ai failli caler en entrer dans la voie des stands car je pensais que c’était l’embrayage ! »
« J’avais l’impression de voler ! » : Acosta découvre la KTM MotoGP
Crédit photo : Rob Gray (Polarity Photo)